Parce que le tourisme, ça craint

Pirate Confirmé

Paranoïa ♥

- Non, non et non !

Rageur, Francis abattit son poing sur le bureau qui le séparait de son interlocutrice. Cela faisait déjà vingt bonnes minutes qu'il lui intimait de virer presto son petit derrière de sa bibliothèque et pourtant cette gamine s'obstinait à vouloir passer la porte. Il en avait vu beaucoup des pouilleux du même genre, ignorant tout du trésor que représentait un livre désirant simplement se reposer entre les rayons afin d'éviter de dormir dehors, mais lui ne s'y laissait jamais prendre et quel que soit son interlocuteur, le vieillard procédait systématiquement à un interrogatoire rigoureux avant d'ouvrir la caserne d'Ali Baba. Cela expliquait très certainement pourquoi hormis quelques rares privilégiés, personne n'avait jamais eu le loisir de consulter les ouvrages de Baterilla. C'était d'ailleurs ce qui avait poussé l'archiviste à s'intéresser à cette pièce qui siégeait comme un temple interdit au cœur de l'île. Au départ elle faisait une simple promenade, tentant de trouver un bel endroit où déguster son sandwich et surtout quelque part ou dormir et prendre une douche, mais après quelques minutes à peine Tsurumi était tombée sur cette petite bâtisse qui produisait les douces effluves de l'encre du papier, bref des ouvrages sacrés communément appelés livres. Comme il était hors de question de passer simplement à coté, elle y était rentrée et à sa grande surprise l'homme qui en avait la responsabilité semblait vouloir la chasser à tout prix. De fait, celle qui pensait qu'il ne s'agissait que de quelques histoires sans réelles importances avaient rapidement révisé son jugement et en était arrivé à la conclusion que Francis n'était nul autre que le gardien d'une information hautement confidentielle qui lui fallait absolument découvrir. Il n'avait pas l'air bien dangereux, aussi la jeune femme tentait depuis bien 1302 secondes de le convaincre qu'elle était aussi innocente et naïve que son apparence voulait bien le faire croire. L'homme lui, ne s'y trompait pas, c'était une crasseuse ses vêtements maculés de terre et ses airs perdus le prouvaient. Femme ou pas, il la ferait décamper. L'homme s'égosilla encore quelques minutes sur la touriste et fini par contourner son bureau avec la ferme intention de lui coller une raclée dont elle se souviendrait encore longtemps après son départ. Le pas décidé, le regard sombre et la grimace du vieillard finirent par convaincre Tsurumi qu'il ne s'agissait pas simplement d'un vieux grincheux, mais bel et bien d'un employé du gouvernement mondial qui, comme tous ceux de son espèce, n'hésiterait pas à s'en prendre à la candide qu'elle était pour l'empêcher de s'instruire correctement. Prête à faire face, elle n'attendit pas que la main gigantesque de Francis s'écrase sur sa joue pour remonter son genou jusque dans les parties génitales de son agresseur. Contrairement à ce à quoi elle s'attendait, le bibliothécaire n'esquissa pas la moindre mimique de douleur et poursuivi son geste que la pirate entreprit immédiatement d'esquiver.

- Tu croyais quoi morpion ? Il en faut en acier pour faire ce métier !

Complétement ébahie par cette réponse pas vraiment satisfaisante, la combattante ne sortit de ses pensées qu'à l'instant où son adversaire la saisit par le col pour lui donner la fessée qu'elle méritait. Réagissant au quart de tour, telle une ninja à l'affut, elle s'empressa de prendre le bras qui la retenait pour le faire passer lui et son propriétaire par-dessus son épaule. Le vieillard, grand mais vieux, n'avait pas les os aussi solides que son entrejambe et Tsurumi ne put s'empêcher de faire la grimace en entendant le craquement sec marquant la fin de Francis le bibliothécaire. Elle attendit quelques instants pour être certaine qu'il ne l'embêterait plus, puis s'accroupit pour récupérer son portefeuille avant d'enjamber le corps et de passer dans la pièce du fond. Cette dernière plutôt miteuse ne contenait que quatre étagères. L'archiviste se précipita sur celle qui lui semblait la moins poussiéreuse et saisit un livre au hasard avant de retourner s'asseoir devant le bureau du défunt Francis. Au bout de quelques heures, elle dut se rendre à l'évidence : Elle était tombée dans un piège et avait perturbé l'organisation des malfaiteurs en envoyant au firmament leur camarade. Sans prendre le temps de détailler plus calmement, la pirate saisit à la volée et se précipita dehors courant sans interruption jusqu'au centre-ville.

À peine une heure plus tard, le souffle court, les épaules engourdies, le dos courbé sous l'effort, Tsurumi avançait. Suivant d'un pas incertain et douloureux la petite vieille qui trottinait devant elle le sourire aux lèvres et le regard dans le ciel. Celui-ci même au centre duquel trônait un soleil brulant qui projetait ses ardents rayons sur le corps des deux passantes. Et si la plus âgée d'entre elles portait un immense chapeau à coté duquel un parasol se serait sentit mal dimensionné, l'autre en revanche avait pour seules armes un débardeur qui recouvrait partiellement un short dont les bords frottaient ses rotules à chacun de ses pas. Tout en progressant, la jeune femme jetait des coups d'œil suspicieux sur la foule qui l'entourait. Cette dernière, massive et bruyante, ne lui laissait pas la moindre échappatoire et la poussait inexorablement vers l'avant. Elle y était pourtant entrée de son plein gré, jugea qu'un arbre n'était nul part aussi bien caché que dans une forêt, la vue d'une grand-mère chancelant sous le poids de ses achats avait fini de la convaincre et elle s'était lancée. La pirate commençait néanmoins à avoir quelques doutes sur l'identité de celle qui lui ouvrait le chemin. Ce dernier s'enfonçant de plus en plus profondément dans la ville et dans des ruelles de plus en plus fines. Elle allait poser les sacs et retourner sur ses pas quand l'assisté pivota sur ses hanches pour lui offrir un magnifique sourire.

- Tout va bien ? Navrée de t'imposer ça, nous sommes presque arrivés ne t'inquiète pas.

Le visage rayonnant de l'ainée sembla ressourcer en énergie l'archiviste qui avança soudain avec beaucoup plus d'entrain. Elle se méfiait décidément bien trop, cette femme n'était rien d'autre qu'une personne dans le besoin. Les événements eurent tôt fait de la contredire. En Tsurumi n'avait pas encore atteint le fond de l'impasse dans laquelle on la conduisait que son guide faisait une nouvelle fois volte face pour se camper devant elle, tout sourire envolé. Sans même attendre que l'adolescente ouvre la bouche elle retira son chapeau et le lança sur cette dernière qui eut à peine le temps de l'esquiver. La pirate suivit du regard le couvre-chef jusqu'à ce qu'un jeune homme bouchant la seule issue possible le rattrape.

- Bonne pioche mamie ! Celle-là elle a une sacrée prime.

- Je sais, je m'attendais pas à l'embobiner si facilement.

Complétement ahurie la pirate passait de l'un à l'autre la vérité se frayant un chemin lentement mais surement à travers sa tête. Comme d'habitude elle s'était trop fiée aux apparences et maintenant à cause de ça, elle était devenue la proie de deux chasseurs de primes. Bref moins d'une heure plus tard elle laissait derrière elle deux cadavres et courrait pour rejoindre le port.

- Mais quelle journée de merde !

PNJ

Mafieux , Mafieux et demie

Parce que le tourisme, ça craint Maf10

- Eh Bâtard , d'ou tu me regarde comme ça toi?

Cet enfoiré était là a me dévisager pendant que je m’enchaînais des bouteilles tranquille assis sur le siège du Capitaine. Le Connard qui me regardait depuis tout à l'heure c'était l'un des pirates de l'équipage de Jaja le bouseux. Un Capitaine en carton accompagné d'un équipage en carton , mais leur chance c'était qu'ils avaient payé pour être sous notre protection ... Moi je m'occupe des basses besognes , je récolte l'argent et je le ramène au boss fissa . ça paie bien , du moins pour les gens d'en haut. Les chiens comme moi , ça récolte les miettes . Mais en chien rusée que je suis je me graisse un peu la patte au passage. Rien de bien méchant hein? juste quelques bouteilles de rhum , de l'or , et des bijoux. J'appelle ça la TVA spécial Onizuka . Et s’ils veulent pas payer je leur rappelle qui est le boss.

- Vous avez bu toutes nos provisions de rhum

Ce connard osait m'adresser la parole . Dans un excès de colère ,je sortit mon magnum de ma veste , et BAAMM , je lui ai fait une aération spécial Onizuka en pleins entre les deux yeux. Il s'écroula net . Non satisfait de l'avoir remit à sa place , je vidai mon chargeur sur son corps gisant au sol , il ressemblait à une passoire . Je suis sur qu'on aurait put égoutter des pâtes al dente sur son cadavre . Les autres membres de l'équipage n'osèrent pas se retourner , ou même toucher à la dépouille de leur ami , c'était de bon Chien bien dressés. Je me tournai alors vers leurs Capitaine , le fameux Jaja . En y réfléchissant il avait vraiment un nom à la con . Et ce connard me regardait l'air pétrifié .Il avait peur , une vraie mauviette , le genre de type qui n'oserait jamais pisser dans son pantalon si celui-ci prenait feu. Je le regardai d'un air sérieux , puis je sortit un autre magnum de ma veste que je braquai droit sur lui . Je fronça la mine , le regarda d'un air sérieux puis tira à ses pied pour le faire danser , après tout ce Capitaine était un peu ma pute , et moi son mac . Et pendant tout ce temps ou je restai là , intérieurement je hurlai de rire rien qu'en regardant ce Spectacle . Quand j'eu finit de jouer je me rendit Compte qu'a force de tirer j'avais fait des trous dans le bateau , et si ont accostait pas rapidement , ils allaient couler . Eux c'était pas grave , mais pour l'instant je suis à bord du bateau et si moi je mourrais ça allait devenir triste . Heureusement ont était près du port de baterilla.

- Capitaine , ont accoste ici , vous ferriez bien de réparer votre bateau , la Mafia à le plaisir
de vous dire qu'elle est fier de vous , et de continuer à payer en temps et en heure ... Vous savez ... nous faisons ça pour vous .

Quel menteur j'étais , nous ne protégeons personne c'est purement du racket . Nous sommes beaucoup plus puissant qu'eux ont leurs prend leurs richesse et s'ils veulent pas ont leurs casse la gueule puis ont leurs prend quand même leurs richesse c'est tout . Si je suis avec eux aujourdhui, c'est que j’avais été affecté à un autre secteur , je décidai donc de faire le voyage en leur compagnie . Non pas que je les aimait bien mais plutôt pour me la couler douce . Je dois partir récolter l'argent de quelques propriétaires de bar aujourd’hui , la journée va s'annoncer chargé ( et arrosé ) . Quand nous fîmes arrivés à bon port je me levai du siège o combien confortable du capitaine , empoigna une bouteille de rhum au passage , puis leur lança :

- Vous pouvez saccager ce que vous voulez ici , mais n’oubliez pas de payer . Je passerai prendre les sous.

Ensuite , je descendit petit à petit du bateau pour traverser le port , après la récolte je devrai me présenter à mon nouveau chef de secteur , je ne le connait pas , je sais juste qu'il aura un tatouage de pieuvre sur le poignet .

Commandant

Aux armes !

Les marines s'étaient donc empressées de terminer les préparatifs et hissèrent les voiles pour prendre la mer aussi vite qu'ils le pouvaient. Au moment où le navire quitta terre, le Lieutenant put apercevoir le glacier courir en agitant les bras de droite à gauche. Pas de chance pour le bleu, il avait été le seul à manger une glace avant de monter de sur le navire. *Ah ba tiens... Pour son premier jour il y en a déjà un qui fait parler de lui en ne payant pas l'addition.* Pensa le boxeur. Cependant, il était déjà trop tard et l'officier allait devoir régler cette affaire lors de son retour au QG. Du moins, s'il ne l'oubliait pas entre temps. John se dirigea donc dans la cabine de commandement et commença à parler tranquillement avec le navigateur pour connaître l'estimation de la durée du trajet. Celui-ci, évaluant le temps en prenant en compte diverses caractéristiques comme la distance séparant les deux îles, si le temps était avec eux, le vent soufflait-il dans la bonne direction ? Et bien d'autre... Tout ce travail rempli de calcul et d'estimation par rapport à des chiffres ou des indications données par toute sorte de gadgets comme les boussoles par exemple ! Pour le Lieutenant, ce n'était qu'un charabia incompréhensible qu'il laissait sans rechigner aux navigateurs. Il n'allait certainement pas être la personne à surveiller le travail effectué par ses hommes dans la cabine de commandement. A partir du moment où les navigateurs conduisent le navire à l'endroit voulu, il n'y avait pas de problème. Pour l'instant, le boxeur n'avait pas encore rencontré d'ébauche dans ce domaine et vous pouvez être sûr qu'il touche du bois à longueur de journée pour que cela continue ainsi !
Le moment de la réponse du navigateur arriva, le Lieutenant lui prêta l'oreille pour écouter attentivement.

« Nous avons mis les voiles lorsque le soleil se trouvait à un peu moins du trois quarts du ciel. Ce qui me laisse penser que nous allons très certainement arrivé en début de soirée sur l’île de Baterilla… Il y a donc de forte chance pour que l’affrontement contre les pirates s’il y en a un bien évidemment, se passera la nuit… »

« Hum… Ce qui pourrait être une chance pour nous ! Il se peut qu’ils aient terminé de faire les beaux et soient allé dans une taverne pour fêter comme ils ont l’habitude de le faire n’est-ce pas ? Le navigateur sourit et opina du chef… Espérons que ça se passe comme cela ! »

John prit la porte de la cabine et se dirigea sur le côté gauche de celui-ci où il s'accouda sur le bastingage. A cette position, son regard se perdit dans les fonds marins. *Qu'est ce qui pouvait bien se terrer tout au fond de cette mer ?* Le sol marin était-il rempli de monstre aussi imposant que ce qu'on pouvait apercevoir sur Calm Belt ou Grand Line ? En existait-il de plus terrifiant ? Plus féroce peut-être ? Ou tout simplement il ressemblait à une immense plage de sable... Parvenir à y voir clair dans cette obscurité ! Voilà l'un des nombreux objectifs que s'était fixé le marine à résoudre avant que la mort ne l'emporte. Et pour résoudre son problème il savait exactement où il devait se rendre et surtout à qui il devait s'adresser... Un homme-poisson avait récemment intégré le corps des Shishibukai afin de protéger son île de l'invasion. Pourquoi les protéger contre les marines me direz-vous ? Rien de plus simple, l'île des hommes-poissons se trouve être le seul passage qui rejoint Grand Line et le Nouveau Monde pour un pirate. Stopper l'invasion à cet endroit est donc fort compréhensible, prenant en compte de la présence d'eau autour de cette île, les utilisateurs de fruit se verraient fortement désavantagé. Cependant, c'est justement pour cette raison que ce pirate décida d'entrer chez les Shishibukai, pour éviter que son île ne devienne un immense champ de bataille. Et c'est pourtant à cet endroit que John pourrait trouver les réponses à ses questions sur les profondeurs sous-marines... Il fallait simplement que le marine trouve le moyen de convaincre le Shishibukai de le laisser pénétrer sur cette île. Enfin bref, ce n'était pas tout à fait le moment de penser à cela, il se trouvait à de nombreuses lieues de cet endroit et n'était pas prêt de s'y rendre. Il fallait d'abord qui prenne des galons et il avait le temps pour ça, après tout il n'avait que vingt-quatre ans. Plus de la moitié des hauts gradés dans la marine dépasse la quarantaine. Le diminutif qu'avait employé son Sergent pour lui parler était tout à fait approprier pour ces gens-là ! *Des vieux qui ramassent plus du double de ma paye !* Enfin bon, d'après ce qu'on racontait à leurs sujets, leur puissance était terrible ! John avait une petite idée d'où est-ce qu'ils pouvaient tirer celle-ci ! De Grand Line et du Nouveau Monde ! Voilà la raison pour laquelle le jeune Lieutenant voulait se rendre sur ces mers.
John sortit de ses esprits et remarqua que les soldats préparaient leurs armes pendant que d'autres étaient allongés sur le pont, la tête appuyée contre leurs vestons correctement plié, la casquette sur le visage pour s'abriter du soleil et ils roupillaient. Le Lieutenant savait qu'il n'avait pas hérité des plus féroces marine qui arpentaient les mers, mais ils étaient là pour faire leur travail et par la même occasion vivre avec l'argent qu'ils récolteraient. Que demander de plus ? Des femmes peut-être ! Oui simplement ça.
Son regard se tourna en direction de la grande voile du navire qui était tendu, gonflé par le vent qui soufflait derrière elle. Avec un peu de chance ils arriveraient un peu plus tôt que ce qu'avait prédit le navigateur, mais cela n'allait pas changer grand-chose. Peut-être qu'ils allaient gagner un quart d'heure voir une demi-heure tout au plus et donc avancer l'affrontement ! Cependant, John avait une petite idée pour pimenter cette mission. Il allait se servir de son Sergent, le tester plus précisément ce que ne veut pas dire l'envoyer à la mort... Juste avant son arrivée il avait eu le temps de lire son ancienne mission, celle qui l'avait expédié au grade de Sergent à son jeune âge. Hélas, les détails restaient abstraits sur cette mission, le boxeur n'allait donc pas quitter des yeux une seule seconde son jeune sous-officier pour ainsi voir s'il répondait à ses attentes...
Que pouvait bien attendre le Lieutenant de son Sergent me direz-vous ? Simplement qu'il puisse orienter une petite escouade de cinq à six hommes ou femme peu importe dans le but de mettre à mal les tactiques adverses, tout simplement.

Les secondes, minutes et heures défilèrent, le soleil avait parcouru le ciel et arrivait maintenant le moment où l'île entrait dans leur champ de vision. Ils avaient été plus rapide que prévu et le soleil n'avait pas encore disparu du ciel cependant, le phare de l'île s'était tout de même mis en route. La vigie beugla une information et les soldats répliquèrent en acclamation, l'heure du combat était arrivé. Le navire marine s'enfonça dans la baie de Baterilla et repérera un navire plus imposant que les autres où une voile noire était dressée sur le mat principal. *Le voilà...* Se disait le Lieutenant, rien de plus simple ils étaient au beau milieu du port comme s'ils ne craignaient rien, comme si personne ne pouvait les attendre ou faire opposition dans leurs quêtes de pouvoir. Peut-être était-ce des gentils pirates dont certains villageois parlaient, des pirates qui n'attaquent pas les civils, qui prennent la mer pour festoyer et être libre... *Baliverne !* Un pirate reste un pirate et tôt ou tard il commettra un crime en s'opposant aux forces de l'ordre, pourquoi repousser l'inévitable dans ce cas ? Il fallait les stopper au tout début de leurs ascensions... Avant qu'ils n'atteignent Grand Line et deviennent de redoutables adversaires. John se dirigea vers ses soldats et commença à distribuer ses ordres.

« En place soldat ! Je veux que ce soit rapide net et sans bavure, me suis-je bien fait comprendre ?! Les marines lui répondirent pas un *Oui mon Lieutenant* tous en cœur. Artilleurs, entamez la mise à feu contre ce navire ! Je veux qu'il soit coulé avant que je puisse poser le pied sur l'île ! Exécution !! »

Les soldats partirent en courant rejoindre leurs postes et le premier coup de canon ne tarda pas à se faire entendre. Le fracas du boulet mordant le bois ne vint pas seul, il fut accompagné par des cris de douleur et d’effroi. Ceux-ci donnèrent le sourire au Lieutenant qui eut la confirmation de la présence des pirates sur le navire. Il beugla un nouvel ordre et après quelques minutes plus tard, le navire adverse ne fut qu’une épave fumante sombrant dans le port de l’île Baterilla. Les marines accostèrent non loin de leur récente escarmouche et John commença à distribuer ses ordres.

« Sergent Malaga ! Je veux que vous restiez sur le navire avec dix hommes, assurez-vous qu’il ne lui arrive rien ! Sergent Kyle, avec cinq hommes de votre choix vous chercherez s’il y a des survivants sur l’épave. Pour finir ! Où est mon nouveau Sergent ?! Les marines se regardèrent et personne n’avait l’air de savoir où se trouvait le fameux Sergent. »

« Il semblerait que je l’ai aperçu au début du voyage en train de roupiller dans un coin mon Lieutenant ! »

« John secoua la tête de gauche à droite en se touchant les tempes d’une main. Bon va me le chercher avec cinq hommes, je veux que vous longiez le port à la recherche de personne suspecté d’être des pirates. Vous interpellerez tout ce qui vous semble nécessaire ! Les soldats restant, avec moi ! Direction le centre de Baterilla ! Exécution !! »

Les groupes de marines s’attelèrent à la tâche, pour ce qui est de celui du boxeur, ils se dirigèrent vers le centre de la ville où ils allaient commencer leurs recherches dans les bars… L’endroit mal famé où seul les ivrognes, les pirates et quelques dragueurs se trouvaient. Après une centaine de mètre, le premier, très certainement d’une longue série se présenta à lui. Son nom, le « Barbe Rousse »… Le Lieutenant poussa la porte et entendit une petite musique de fond.

« Bien le bonjour ! Petite inspection de papier Messieurs Dames, nous sommes à la recherche de pirates ! Pouvez-vous nous aider ? »

Pirate Confirmé

Rencontres

Paniquée, haletante et exténuée, Tsurumi courait à travers le labyrinthe complexe que formait l'entrecroisement des rues. Se fiant à la fois à son sens de l'orientation, ses souvenirs et son odorat, elle tentait tant bien que mal de retrouver la route du port afin de s'éloigner au plus vite de cette ville ou décidément les ennuis s'amoncelaient. Elle effaça ses épaules pour laisser passer un badaud et sortit enfin de l'enchevêtrement des différentes résidences qui l'entourait. En face d'elle, une masse de gens s'activait sur les quais faisant du paysage calme et salin une véritable fourmilière où chacun s'activait, passait et repassait. Certains chargeant et déchargeant de petits navires, d'autres négociants avec fougue le prix d'un produit, d'autres encore paillonnant d'un rassemblement à un autre vidant les poches de tous les berrys que ces dernières pouvaient contenir. S'accordant un instant de répit, la pirate prit le temps d'observer cette agitation singulière avant de s'avancer à son tour parmi la foule. Étonnamment, ce petit bain lui permit de se revigorer, les bruits assourdissants et les odeurs fortes qui l'entouraient masquant ses soupçons et son naturel méfiant. Elle prit donc le temps de marcher, jouant à esquiver les passants, se faisant saumon dans le torrent. Elle jouait à remonter le courant, s'amusant à reculer de plus en plus l'instant où elle esquivait les remous. De temps à autre, elle s'arrêtait pour prendre le temps d'examiner un peu mieux un navire, mais se ravisait rapidement et continuait son chemin. Puis ce fut la révélation, là juste sous ses yeux, une petite chaloupe agrémentée d'une voile qui ne semblait pas requérir de main d'œuvre pour son maniement. L'archiviste allait tout juste en faire son acquisition quand un point au loin refroidit quelque peu ses ardeurs. Prenant de plus en plus d'ampleur, il avançait vers le large. Ses immenses voiles gonflées par le vent le faisait progresser relativement vite tandis que l'une d'elles affichait à tous les habitants effarés la nature de son équipage : Des pirates. D'un coté, ça l'arrangeait elle était sûre de passer inaperçue à côté d'un équipage entier de tueurs mais d'un autre, les habitants ne tarderaient pas à appeler le gouvernement à l'aide et son canot se ferrais surement contrôlé si elle prenait le large maintenant. L'adolescente réfléchit encore quelque instants puis tourna sur ses talons. Vu la taille du navire, ses ouvriers étaient suffisamment expérimentés pour ne pas débouler dans une taverne sans crier gare. Elle l'espérait en tout cas car en ce qui la concernait elle prenait le risque. Un colporteur poussa un premier cri qui fut suivi par beaucoup d'autres et rapidement chacun s'affaira non plus à conclure des affaires, mais à prendre la poudre d'escampette. Nullement agacée d'avoir fait tout ce chemin pour rien l'archiviste continua d'avancer le long de la digue profitant au maximum du silence laissé par tous ces fuyards, brisé uniquement par le fracas des vagues et la complainte des mouettes. Ressourcée et de bonne humeur, malgré les récents évènements, Tsurumi décida enfin de s'écarter de la plage pour pénétrer dans la ville. Elle parcourut ainsi les rues qu'elle commençait à bien connaître à la recherche de la plus proche taverne. L'aurore commençait déjà à étendre ses ailes pourpres au dessus de la ville quand la jeune femme atteint celle de « Barbe Rousse ». La porte était ouverte et laissait échapper quelques notes de musiques couvertes de temps à autre par des éclats de rire. Étonnée par la bonne humeur qui semblait planer l'adolescente passa le seuil et se dirigea vers le comptoir. Avant même d'être arrivé jusqu'à lui elle comprit pourquoi malgré la présence de pirates dans la ville le bar était si calme. En face d'elle se tenait un malabar, une armoire à glace, un bonhomme quoi ! D'un train terriblement efficace il prenait les commandes, servait, encaissait et surtout ne quittait jamais la salle de son regard acéré. Légèrement intimidée, l'archiviste s'assit tout de même face à lui et commanda un café. L'homme la jugea un instant du regard et sembla hésiter à la servir. Hésitation rapidement oubliée quand elle posa quelques berrys devant elle. Aussitôt il lui tendit sa tasse qu'elle commença à siroter.

- Oula ! Vous n'êtes pas d'ici vous pas vrai ?

Etonnée qu'il lui adresse la parole, Tsurumi releva la tête et répondit machinalement un petit « non ». Il acquiesça d'un petit mouvement de tête et ouvrit la bouche avec l'attention de poser une question. Un fracas l'interrompit soudain et il frappa le comptoir de ses deux points avant de le contourner pour aller voir le gus qui n'avait pas su tenir son verre correctement. Ce dernier ne semblait pas craindre la réaction du gérant et attendait ce dernier bien calmement le sourire aux lèvres. Lorsque finalement il arriva à son niveau, lui cachant la lumière du haut de ses 2 mètres, le bad boy haussa simplement les épaules et déclara d'une manière on ne peut plus insolente « désolé ». Pendant un instant, Tsurumi crut que le géant n'allait rien faire et retourner à sa vaisselle, d'ailleurs il avait déjà commencé à faire demi-tour. Mais comme on pouvait s'y attendre de la part d'un bodybuilder pareil, il tourna rapidement sur ses hanches pour assener une sublime droite à son client. Ce dernier, le nez dans la poussière, l'amour-propre en miette et la haine au cœur se releva vivement pour faire face à son adversaire. Il était bien plus jeune et frêle que celui-ci et pourtant il continuait à s'obstiner. D'un mouvement vif, il essaya lui aussi de placer un coup mais il fut rapidement saisi par le col de son veston et expédié dehors à l'aide d'un sublime coup de pied au derrière dont ses fesses garderaient certainement longtemps un très mauvais souvenir. A la suite de quoi le tavernier referma la porte et se tourna vers le reste des consommateurs.

- Que les choses soient clair, ici c'est chez moi et chez moi on a le sens du respect. Si vous n'êtes pas capables de comprendre ça, allez donc vous geler les miches dehors.

Après quoi il retourna essuyer ses verres. Les conversations avaient repris et l'incident semblait déjà avoir été oublié quelques minutes plus tard. Comme quoi de tels évènements devaient avoir lieu couramment ici aussi. Ce que la touriste avait du mal à saisir, c'était que l'établissement soit aussi chargé même lorsqu'on peut se prendre une raclée par un employé pour avoir laissé tomber un verre. Peut – être que c'était un récidiviste ou qu'il s'agissait d'un récipient particulièrement précieux. Ou alors c'est ce que les gens appréciaient tout simplement. Le fait que même si le bar est géré avec une main de fer, cela assure en contrepartie une sécurité et une tranquillité que l'on a du mal à retrouver dans d'autres commerces de ce genre. En ce qui la concernait, le barman l'effrayai un peu, mais elle devait avouer que le calme et la chaleur du feu lui faisaient du bien. La pirate but sa dernière gorgée de café et en commanda aussitôt un second qui, une fois encore, fut rapidement posé sous son nez. Le tavernier semblait avoir perdu l'envie de parler et ce fut donc Tsurumi qui engagea la conversation cette fois-ci. Non pas par politesse ou pour combler un quelconque ennui, mais tout simplement pour savoir si elle pouvait dormir ici. L'homme lui lança un regard étonné et lui répondit par la négative, argumentant que le tourisme n'était pas assez actif sur cette île pour qu'il ouvre une auberge. Un peu déçue par la réponse qu'il l'incommodait en raison de leur tardive, elle laissa échapper un soupir finit une nouvelle fois sa tasse et renouvela une troisième fois sa commande. Elle ne fut pas servie aussi rapidement que les deux premières fois, son interlocuteur ayant éclaté d'un rire tonitruant à la suite de sa demande. Une fois calmé il lui servit sa commande et les quelques curieux qui s'étaient retournés se remirent face à leur consommation.

- Faut faire attention, on devient vite addict ! Dure journée ?

- Vous n'avez même pas idée.

Comme pour illustrer ses dires, la porte s'ouvrit soudain et un homme plutôt grand fit son apparition suivit par plusieurs autres. À leur vue la pirate ne put s'empêcher de faire la grimace : Marines. Elle savait qu'ils allaient arriver pour réagir à l'accostage des pirates et avait choisi de rester en connaissance de cause. Seulement, elle avait espéré qu'il mettrait un peu plus de temps avant de commencer les hostilités. Le premier d'entre eux prit soudain la parole. Blond, bien bâti, les cheveux plaqués en arrière, il ne portait pas l'uniforme traditionnel des marines et était donc s'en aucun doute le dirigeant des opérations. Son visage ne lui évoquait rien mais son assurance et regard fier de ceux qui l'entourait indiquait qu'il devait certainement s'agir d'un adversaire à ne pas prendre à la légère. Considérant que ne pas se faire remarquer était le meilleur moyen de s'en sortir, l'archiviste baissa les yeux sur sa boisson et fit semblant d'être totalement absorbée par cette dernière.

« Bien le bonjour ! Petite inspection de papier Messieurs Dames, nous sommes à la recherche de pirates ! Pouvez-vous nous aider ? »

Cette fois-ci le calme de la jeune femme s'envola complétement, elle n'avait pas de papiers et même si c'était le cas elle ne pouvait quand même pas leur mettre sous le nez. Elle n'avait plus qu'à croiser les doigts en espérant qu'on l'oublie. Espoir visiblement vain car dans les secondes suivants l'annonce du blond, un marine c'était déjà approché d'elle pour lui demander son identité. Angoissée, Tsurumi eut besoin d'un peu de temps pour réagir, ils étaient beaucoup trop et ne la laisseraient pas sortir si elle faisait semblant de vouloir s'en aller. Résignée, la voyageuse réquisitionna tous ses plus grands talents de comédienne et commença à respirer irrégulièrement pour débuter comme il se doit une bonne pleurnicherie.

- Je suis désolée, je les ais oubliés. Mais je ne pensais pas qu'on me les demanderait aujourd'hui.

Pendant un moment, elle crut que le marine allait relever, mais il se contenta de relever et de passer à quelqu'un d'autre, il devait certainement avoir eu du mal à concevoir qu'une demoiselle représente un véritable danger. D'autant plus que l'obscurité qui régnait dans le coin de la salle où elle se trouvait empêchait de discerner nettement les visages.

Commandant

Un petit café Mademoiselle ?

Le bonheur... Est-ce simplement un petit mot sans aucune importance ? Ou est-ce une expression qui signifie beaucoup de choses pour certaines personnes. Dans le cas du marine, cette expression rentrait en vigueur lorsque ses hommes prenaient des initiatives. Lorsqu'ils allaient de l'avant sans attendre préalablement des ordres ou que quelqu'un soit sans cesse derrière eux pour les mener à la baquette. Voilà pourquoi John n'était pas un tyran en tant qu'officier, il laissait beaucoup de marche à ses hommes pour qu'ils puissent se révéler et de ce fait montrer qu'ils ne sont pas de vulgaire soldats de la marine qui ne font qu'obéir aux ordres. Ce fut une nouvelle fois son recruteur qui lui enseigna cette notion, le fait de repenser une nouvelle fois à celui-ci le fit sourire. Cependant, avant que ses pensées ne prennent la direction d'un autre chemin que celui de son devoir du moment, le Lieutenant repris ses esprits et observa l'intérieur du bar dans lequel il se trouvait dès à présent.
Ses hommes avaient donc pris l’initiative de contrôler l’identité des différentes personnes étant présentent dans la salle, ce qui de ce fait rendait heureux le jeune officier. *Du travail en moins !* Se disait-il. Avec le nombre de marine présent dans ce bar, il n’allait très certainement pas y avoir de refus d’obtempéré du moins, c’est ce qu’il espérait. Il y avait toute sorte de personne dans ce bar, des femmes, des hommes, des jeunes ainsi que des plus âgées. Il était normal de rencontrer toute sorte de personnalité, certains venants pour festoyer une bonne nouvelle, d’autre pour tenter d’amadouer une demoiselle afin de passer quelques heures sous une couette en leur compagnie et bien d’autre. Cependant, le type de personne qu’il recherchait n’avait pas l’air d’être présent puisqu’un pirate ne se balade jamais seul ! Toujours accompagné par des coéquipiers qui ont le même objectif… Foutre la pagaille et là ! Devant lui ne se présentait que de petit groupe où était réuni au maximum cinq personnes, il avait été attiré par les bruits de fête ainsi que la musique, mais son flair n’avait pas fait mouche.
A ce que pouvait en juger le boxeur, aucun ne semblait hostile à ce contrôle d’identité, mais le métier voulait qu’il reste vigilant… Un des hommes vint lui faire son rapport.

« Ils sont cleans mon Lieutenant enfin… Pour la plupart. »

John le fixa sans ajouter un mot, il laissa son regard faire le travail, il plissa les sourcils pour tenter d'afficher une mine d'insatisfaction et le de mettre mal à l'aise par la même occasion. Ce qui fut le cas, le soldat abaissa le regard pour venir fixer ses pieds, il ne gratta le cou avant de refixer son supérieur. Cette fois-ci, le Lieutenant ouvrit les yeux comme s'il attendait la suite de sa phrase... Ce qui était effectivement le cas.

« Oui, deux personnes n'ont pas leurs papiers, ils disent les avoir oubliés chez eux. Cependant, ils ne sont pas ensemble et n'ont à première vue rien en commun. »

« Oh. Le regard du Lieutenant se perdit dans les différents visages des clients du Barbe Rousse puis il enchaîna. Qu'est-ce qui te fait dire ça ? Tu les connais tous les deux ? Le soldat secoua la tête négativement. Qui est-ce alors ?

Il se retourna et pointa son doigt dans deux directions, la première concernait un petit vieux. Cheveux longs, de couleur brune, barbe de deux ou trois jours non ! Plutôt une de cinq à six jours tout compte fait. Sur ses cheveux mal coiffé se trouvait un béret noir digne des plus grands campagnards. Dans la bouche de cet homme, se trouvait une pipe en bois qui accompagnait parfaitement son couvre-chef. Ensuite, lorsqu'on descend un peu plus bas se trouvait un pull en laine à la couleur verte et marron qui paraissait être en bon état. Pour son pantalon, il s'agissait d'un jean noir où on pouvait apercevoir des trous dans de nombreux endroits... ~~Si on enlevait le béret et la pipe à l'ancien on aurait le look du jeune d'aujourd'hui !~~ Plus sérieusement, il avait le look du bon vieillard buvant de l'alcool à longueur de journée équipée d'un arsenal d'histoire à dormir debout fascinant les enfants... Un pépé digne de ce nom !
John redirigea ensuite son regard sur la demoiselle qui était au bar devant l’armoire à glace qui servait de barman. De dos il ne pouvait pas bien l’apercevoir, surtout que son coin n’était pas bien éclairé. Seul ses longs cheveux bruns ondulant sur son dos se laisser apercevoir… Le marine reporta son regard en direction du soldat et ouvrit la bouche pour laisser sortir quelques mots.

« Je me charge de… BAM »

Ce bruit venait de derrière l’officier, lorsqu’il se retourna il put aisément identifier la source. Il s’agissait de la porte qui en avait été ouverte un peu trop vite et avait claqué contre le mur par lequel elle était accrochée. Le fautif ne se cachait pas, il debout, le torse bombé, sourcil froncé et dents serré, il avançait d’un pas décidé en direction du barman. A mi-chemin, c’est-à-dire au niveau du Lieutenant, il sortit une dague et la pointa en direction du bodybuilder.

« Tu ne sais pas à qui tu as affaire saleté de barman de pacotille ! Je vais te montrer de quel bois je me chauffe ! »

Apparemment, l’homme n’avait pas remarqué la présence des marines et s’apprêtait à faire une grosse bêtise qu’il allait très certainement regretter par la suite. John allait faire signe à ses hommes d’intervenir lorsque le barman s’imposa.

« Non ! Ici c’est MON bar ! C’est moi qui règle les conflits pas les marines c’est clair ?! »

Au même moment musclor bondit par-dessus son bar et chargea le gringalet avec l’arme blanche. En deux temps trois mouvements il neutralisa son adversaire et lui flanqua de jolis coups sur la tête qui firent rire les marines. Le barman fit signe à deux personnes dans la salle et ils se levèrent immédiatement, saisirent leur compagnon allongé au sol qui avait perdu connaissance et prirent immédiatement la poudre d’escampette. Le barman s’avança et fit face au Lieutenant.

« Je ne veux pas d’ennuis dans mon bar, j’espère m’être bien fait comprendre. Maintenant que vous avez terminé d’inspecter mes clients, je vous prierai de bien vouloir sortir. A part si vous souhaitez commander quelque chose bien évidemment. »

Sans attendre la réponse, il fit un petit mouvement de bassin de 180° et retourna derrière son bar. Le regard des marines de dirigèrent vers leur chef et celui-ci sentit tout au fond de lui qu’ils avaient envie de faire une petite pause pour boire un petit quelque chose. Cependant, si tout le personnel du navire avait été présent à ce moment-là, il n’y aurait pas eu de problème… Hélas ce n’était pas le cas ! Pourquoi pendant que certains travailleraient d’autres devraient se relaxer autour d’une bonne bière pression et fraîche qui plus est ! Il rigola à pleine gorge et enchaîna immédiatement derrière.

« Je suis désolé, mais comme nous sommes en service ! Donc pas d'alcool pour nous. Comme nous avons encore deux personnes à interroger, sers donc de l'eau à mes marines ! Cela ne prendra que quelques instants... Il fit de nouveau face au marin qui se tenait à ses côtés et continua la phrase que le malheureux gringalets avaient interrompue en effectuant son entrée fracassante. Je m'occupe de la demoiselle, je te laisse te charger de l'ancien ! »

John alla donc s'asseoir aux côtés de la jeune femme sur le bar et commanda un petit verre d'eau qui lui fut servi accompagné de deux glaçons. Il remercia le barman pour son geste de gentillesse et commença à parler.

« Enchanté Mademoiselle, je me nomme John Mazashi. Lieutenant de la marine, je souhaiterai vous poser quelques questions ce ne sera pas bien long ne vous inquiétez pas. Une simple routine, comme vous n'avez pas vos papiers sur vous je dois m'assurer que vous n'êtes pas une pirate ou je ne sais quoi de connu ha ha ha.

Continuant, maintenant qu'il était lancé il ne fallait plus qu'il s'arrête... Peut-être cette demoiselle avait un numéro de denden munshi sur elle à lui donné dans le but d'une futur entrevue ? Cependant, plus il l'a regardait, plus il trouvait que quelque chose clochait chez cette femme... Ses cheveux cachaient son visage et la luminosité n'aidait en rien à la reconnaissance faciale de l'interlocutrice du marine.

« Alors je commence, je voudrais simplement savoir votre nom ainsi que votre prénom et également si vous avez commis des crimes ou encore eu des antécédents avec un malfrat ? »

Au fur et à mesure que les secondes défilaient, ses yeux s’habituaient à la noirceur de l’endroit. Cependant, pas assez pour prétendre pouvoir discerner les traits de son visage, mais il put tout de même faire une petite découverte. La jeune femme était sale, elle avait de petite tâche de boue sur ses vêtements et cela intriguait le marine, qui était-elle pour venir boire un verre et en l’occurrence un café dans cet état ? Il fallait qu’il trouve les réponses à ses questions.

« Vous permettez ? »

Il descendit de sa chaise et s’empara du poignet de la demoiselle qu’il tira en dessous de la lumière du bar située non loin. John ressentit une sensation on ne peut plus bizarre lors du contact avec la demoiselle… Comme si sa main avait été congelée. Lorsqu’il la regarda, ses yeux faillirent quitter leurs orbites, elle était parsemée de cristaux de glace comme si le marine venait d’empoigner une boule de glace entre ses mains. Le visage de son interlocutrice se dévoila sous la lumière du lustre et le Lieutenant sut immédiatement à qui il avait affaire...

« Eh ba ça alors… Je ne connais qu’une personne capable d’une telle action et elle se trouve en face de moi. Antherel Tsurumi ! C’est un honneur de rencontrer la demoiselle qui fut l’une des pirates à avoir ravagé Logue Town il y a de cela quelques temps. Je serai honoré si tu acceptais de boire un verre en ma compagnie, on pourrait bavarder, qu’en dis-tu ? »

Pirate Confirmé

Fuite

« Enchanté Mademoiselle, je me nomme John Mazashi. Lieutenant de la marine, je souhaiterai vous poser quelques questions ce ne sera pas bien long ne vous inquiétez pas. Une simple routine, comme vous n'avez pas vos papiers sur vous je dois m'assurer que vous n'êtes pas une pirate ou je ne sais quoi de connu ha ha ha. »

*Et merde.* Tsurumi pensait s'en être tiré après le départ du marine, mais il était en réalité partit requérir l'aide de son supérieur et maintenant c'était face au grand blond qu'elle se retrouvait. Quelle déception. La faible luminosité, sa saleté, l'intervention une nouvelle fois de l'autre boulet flanqué à la porte..., tout ça lui avait permit de croire qu'elle pourrait passe inaperçue. Mais rien n'y faisait et ces représentants du gouvernement semblaient vouloir vraiment lui chercher des crosses. D'ailleurs, c'était quoi cette formulation de phrase : « Comme vous n'avez pas vos papiers sur vous je dois m'assurer que vous n'êtes pas une pirate ou je ne sais quoi de connu » ? Sous-entendu qu'à partir du moment où elle avait refusé de prouver son identité, elle avait été découverte ? À moins que ce ne soit plus que cela, le « connu » indiquant clairement que son interlocuteur était en réalité conscient que la personne qui se tenait face à lui était une pirate. Non, c'était encore autre chose, ils étaient venus pour elle. L'un des habitants avait du trouver son comportement louche et avertit la marine ou alors la jeune femme était suivie avant même son arrivée sur la terre ferme. Oui, ça paraissait logique. Pourquoi sinon, ce seraient-ils acharnés à passer au peigne fin un petit bar sans intérêt où ne se trouvait aucun pirate débarqué récemment ? L'archiviste reporta son attention sur celui qui lui faisait face. Un lieutenant du nom de John Mazashi. Cette fois-ci, elle ne commetterait pas l'erreur de prendre son adversaire à la légère. Non seulement grâce au souvenir d'une défaite cuisante contre un amiral de la marine, mais également parce qu'elle avait déjà failli finir en prison ou pire à cause d'une lieutenante. Tout d'abord, il s'agissait de ne pas dévoiler son visage, qu'il n'ait pas conscience que son interlocutrice ait lut clair dans son jeu, pas plus que cette dernière était en train de tendre la main vers sa poche pour saisir son critérium. Pendant un instant, l'inspectée hésita à se servir immédiatement de son arme, le marine était à bonne distance et ne tarderait surement pas à essayer de l'arrêter. Ce qui la ravisa, c'était l'apparente décontraction de son adversaire. Après tout, ils se trouvaient dans un lieu clos rempli de marines avec très peu d'espace pour se mouvoir. Dans ce cas, elle n'avait plus qu'à attendre qu'une occasion se présente.

« Alors je commence, je voudrais simplement savoir votre nom ainsi que votre prénom et également si vous avez commis des crimes ou encore eu des antécédents avec un malfrat ? Vous permettez ? Eh ba ça alors... Je ne connais qu'une personne capable d'une telle action et elle se trouve en face de moi. Antherel Tsurumi ! C'est un honneur de rencontrer la demoiselle qui fut l'une des pirates à avoir ravagé Logue Town il y a de cela quelque temps. Je serai honoré si tu acceptais de boire un verre en ma compagnie, on pourrait bavarder, qu'en dis-tu ? »

- Non je ne vous permets pas

Trop tard ... le dénommé John avait déjà saisi son poignet. Comme d'habitude, de la glace se forma rapidement autour de la main du lieutenant comme toute surface rentrant en contact avec sa peau. Comme pièce d'identité, il n'y avait pas mieux. Pendant un instant, la pirate se demanda s'il n'avait pas volontairement ignoré ça contestation, mais devant ça mine surprise, elle ne put que se résoudre à l'idée qu'il ne l'avait tout simplement pas entendue. La personne qui avait averti le gouvernement n'était donc pas au courant de son identité. Ne semblant pas le moins du monde agressif, le marine était tout naturellement en train de l'inviter à boire un verre. Cette fois-ci, ce fut au tour de l'archiviste d'ouvrir de grands yeux, n'étaient-ils pas venus pour l'arrêter ? En tout cas, il était sacrément bien renseigné sur elle. D'ailleurs, Tsurumi sentit le rouge lui monter aux joues pour ne pas être parvenue à découvrir le nom d'un homme qui connaissait le sien. Le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elle était perturbée, il se disait honorer, vouloir bavarder, mais elle savait très bien qu'à la moindre occasion, il lui passerait les menottes. Peut-être même que le verre qu'il souhait lui offrir était déjà contaminé par une bonne dose de poison, injectée par le barman, le complice de la marine. La jeune femme sentit les larmes lui monter aux yeux. Décidément, elle était trop pleurnicharde. Mais elle s'était vraiment sentie en sécurité dans ce bar et commençait à apprécier le barman qui, sous ses airs de rustres, paraissait avoir un cœur d'artichaut. Ah, il s'était bien moqué d'elle, peut être même que dans quelques instants son corps ne la porterait plus à cause des produits toxiques qu'il avait dû insérer dans ses boissons. L'adolescente jeta un coup d'œil vers la porte d'entrée, en venant l'inspecter, le lieutenant avait laissé seulement un de ses sbires garder la sortie. C'était l'occasion rêvée. Sans plus attendre, elle enfonça la pointe de son critérium dans le bras de son interlocuteur et courue jusqu'à porte. Pendant sa courte course, elle envoya un clone de glace de son critérium vers le barman. Ce dernier se contenta de dévier le projectile de la main avant de pousser un rugissement de rage. Bien que déçue de ne pas avoir put atteindre celui qui avait tenté de l'empoisonner, elle ne renouvela cependant pas sa tentative, le marine lui bloquant le passage étant déjà un problème suffisant à son goût. La fuyarde ne s'embêta pas et lui planta son arme dans la tempe avant de repousser le corps du pied pour lui laisser le champ libre. Se doutant qu'elle ne tarderait pas à être poursuivie, elle matérialisa une longue route de glace sur la rue en descente et prit son élan avant de glisser dessus le plus vite possible. Maintenant il ne lui restait plus qu'à se rendre jusqu'au port, le nombre de marines étant restés dans leur navire devait être insuffisant pour utiliser les canons. En se plaçant hors de portée de leurs tirs de fusils elle devait pouvoir s'en tirer. Hors de question en revanche de fuir à la rame en empruntant un canot. Tsurumi irait à pied, Baterilla n'étant pas particulièrement éloignée d'autres îles, elle en trouverait bien une ou se réfugier, dans le pire des cas elle rejoindrait un navire marchand ou retournerait à terre après le départ des marines. Bon, elle aviserait plus tard, pour le moment le plus urgent étant de semer ses potentiels poursuivants. Soudain, l'archiviste se retrouva le nez dans la poussière, enfin dans la glace. Glissant lamentablement sur encore quelques mètres avant de s'arrêter. Le temps qu'elle se relève, trois silhouettes s'étaient déjà rapprochées et attendaient patiemment qu'elle soit debout.

- Ba alors, tu ... glisses où comme ça ? On est un peu à sec, tu ne pourrais pas nous donner quelques Berrys ?

Ok donc il y avait, trois pirates à l'air pas très frais qui avaient visiblement envie d'en découdre, des marines certainement à sa poursuite et sa route facilement repérable. En résumé, la fugitive était dans une grosse et profonde merde. D'autant plus que ces nouveaux agresseurs ne semblaient pas le moins du monde intimidés par ses capacités. Il s'agissait donc soit d'hommes très puissants, soit de gros cons. Dans tous les cas, elle n'avait pas de temps à perdre. Les trois compères devaient avoir saisit qu'elle n'avait pas l'intention d'obtempéré puisqu'ils s'étaient placés de manière à l'encercler. Tentant le tout pour le tout, la jeune femme plaça les mains sur le sol et rapidement chacun des agresseurs se retrouva immobilisé au sol par l'épaisse couche de glace qui entourait désormais leurs jambes. Avant même qu'elle ne les ait achevé, les marines les avaient rejoints.

* Bon, c'est même plus la peine de s'enfuir maintenant*

Commandant

Piqué au vif !

John était resté sous le choc, il ne bougeait pas toujours debout en dessous de la lumière du bar. Il regardait dans la direction où se trouvait quelques instants auparavant la très renommée Tsurumi. Choqué de ne pas avoir eu de réponse après la question qu'il venait de se poser, où avait-il fait un faux pas ? Il ne l'avait pas menacé à ce qu'il se rappelait, simplement demandé de lui payer quelque chose à boire. Le marine se passa la main dans les cheveux et se reconcentra sur les paroles qu'il avait pu balancer sans réfléchir. Cependant, il ne voyait toujours pas où il avait pu commettre une erreur dans les paroles qu'il avait dites. *Ralalala... Ces pirates se sentent toujours menacé lorsqu'ils rencontrent des marines. De nos jours on peut tout de même régler un conflit avec une demoiselle sans devoir au préalable avoir recours à la violence ! Il faut croire qu'ils ne comprendront jamais cela.*
Sous son état de choc, il était totalement sorti de l'instant présent et n'avait donc pas suivit les récents évènements qu'avait entrepris la fuyarde. Il bougea son bras gauche et rencontra une petite douleur lorsqu'il exécuta son mouvement. John abaissa son regard et remarqua que son blouson était troué, il retroussa la manche et examina la plaie. Rien de bien méchant qui ne pourrait lui causer la mort, à part si l'objet qu'elle avait utilisé était empoisonné... Dans ce cas-là il serait comme qui dirait « dans la panade ». Elle n'avait pas choisi le meilleur endroit pour le planter et n'avait donc pas voulu le tuer malgré le fait que le marine était très proche de la pirate ce qui aurait sans aucun doute pu lui être fatale... Son bras dégoulinait de sang et il entendit le barman rugir de nombreuses injures destinées à la demoiselle.

« Oh le Lieutenant ! Qu'est-ce qui te prends de te rester planté là ?! Tu n'as pas vu ce qu'elle vient de faire cette petite chipie ? Malgré le fait que je lui ai très aimablement servis trois cafés, la seule action qu'elle entreprend pour me remercier c'est de me lancer un bâtonnet de glace en direction de la figure ? Fais donc régner l'ordre et ramène là dans mon bar pour qu'elle paye ce qu'elle me doit ! »

Le marine s'avança et fit face au barman, il s'empara d'une bouteille positionné sur le bar et se versa quelques millilitres d'alcool sur son bras en guise de désinfection. Cette action lui fit serrer les dents. Ne se dérobant pas devant l'imposante carrure du barman, John lui fit un sourire et enchaîna pour répondre à son arrogance.

« Je croyais pourtant que tu étais le seul à être autorisé à faire la loi dans ton bar... Le barman ne répondit pas à cette provocation et se contenta de fusiller du regard le Lieutenant. Après quant à cette demoiselle, je me charge d'elle ne t'en fais cependant, si tu veux qu'elle revienne te payer tes petits cafés, il va falloir que tu nous files un coup de main hum ? »

« Tss... Comment veux-tu que je te sois d'une quelconque aide ! Si ce que tu dis s'avère exact et que cette jeune fille est en fait Antherel Tsurumi... Elle est recherchée pour quarante millions de Berrys ! Que veux-tu qu'un barman comme moi puisse faire face à cette nana ? »

Tout dans les muscles mais rien dans l'pantalon. Il ne veut aucun ennui avec ces malfrats et cela ne le dérangerait pas s'ils pouvaient tous être rayé de la carte, mais ces civils se défilent tous lorsqu'il faut agir... *Ralala, ce n'est pas leur métier donc c'est un peu compréhensible, mais ce qui m'dérange chez toi c'est bien que tu crois qu'il est facile de capturer cette petite pirate.* Pensait le jeune marine en regardant fixement le barman.
Il se tourna et voulu prendre la direction de la sortie pour s'occuper de la fugitif, mais son regard se posa sur un homme à terre. Lorsqu'il comprit qu'il s'agissait d'un de ses hommes, c'est-à-dire environ deux à trois secondes, John sprinta pour couvrir la direction qui le séparait de l'homme. D'autres soldats s'étaient déjà rassemblés autour de l'homme. Le Lieutenant demanda ce qu'il se passa et un des hommes présents lui répondit.

« C'est la pirate Lieutenant ! Regardez où elle à planter son arme ! Le soldat lui montra la tempe de l'homme inerte de vie, on pouvait y apercevoir un joli trou où du sang couler à gros bouillon... Il n'a eu aucune chance de survie, le coup à pénétrer dans le crâne. Vous avez eu de la chance Monsieur, vous étiez si près d'elle... »

En y repensant il avait effectivement eu de la chance... Cette maudite pirate aurait pu lui réserver le même sort qu'à son soldat et pourtant il n'en était rien. Le Lieutenant mettait ça sur le dos qu'il ne s'était pas montré agressif lors de son altercation, ce qui n'avait certainement pas été le cas de la personne étalée par terre. *Johnny...* En effet, le Lieutenant Mazashi connaissait le nom des soldats présents sur son navire, je dis bien TOUS ses soldats et non les sous-officiers ou les officiers. Il était le genre de personne qui s'intéressait à ses hommes et n'aimait pas les mettre dans des mauvaises postures s'ils ne le méritaient pas. Pour vous illustrer ces propos, John n'enverra pas un père de famille affronter une petite bande de malfrat où il aurait des chances d'y laisser sa vie. Il préfèrera y aller lui-même et garantir la pérennité de son équipage. Dans ce cas présent, il connaissait la famille du défunt, des personnes adorables ! Ils habitaient dans le village en contrebas du QG de la marine de South Blue, il lui était déjà arrivé d'aller boire le café chez ces personnes et de discuter de la pluie et du beau temps... Il allait devoir rendre personnellement visite à cette famille pour leur annoncer la tragique nouvelle et surtout le fait qu'il n'ait pas été à la hauteur pour protéger leur fils face à cette pirate...
John sera les poings ainsi que les dents, elle avait voulu jouer avec la marine... Elle allait maintenant découvrir ce qu'il en coûtait de s'en prendre aux soldats du gouvernement ! Il sortit en courant et en dehors du bar et jeta un coup d'œil à gauche puis à droite, il l'a vit au loin. Sans attendre davantage, il se lança dans sa direction pour arriver aussi vite que possible... S'il tardait trop il risquait d'y avoir de nouvelles victimes !
Alors qu'il courait, son regard ne quittait pas la petite canaille qui avait l'air de rencontrer quelques ennuis. Elle était encerclée par trois personnes qui n'avaient pas l'apparence de simple civil et ces gentils messieurs n'allaient certainement pas vouloir prendre le thé avec la pirate... Tout aurait été si simple si cette canaille n'avait pas décidé de s'en prendre à son bras et à son équipage. Ils auraient papoté puis tenter de trouver une solution pour résoudre son problème, même si le Lieutenant aurait quand même bien essayé en fournissant des arguments venus de nulle part de la recruter dans son équipage... Eh oui, il est comme ça le John, mais pour que cela vous arrive il faut qui vous soyez une demoiselle. Dans le cas contraire ce n'est même pas la peine d'y penser ! Hélas pour la canaille lui faisant face, maintenant qu'elle s'en était prise à la marine, le Lieutenant allait tout faire pour obtenir sa tête !
En courant, il remarqua que l'obscurité avait gagné du terrain, les lampadaires présents dans la rue s'étaient allumés et éclairait tant bien que mal les lieux. Ce fut d'ailleurs grâce à cet éclairage qu'il put repérer Tsurumi. Il n'était à présent qu'à une dizaine de mètres tout au plus de la pirate, il ne ralentissait pas pour autant ! Toujours à pleine vitesse il voulait faire une irruption digne de ce nom ! En fait, n'ayant jamais rencontré de logia avant aujourd'hui, John voulait s'assurer que les légendes disaient vrai... Normalement un être humain « normal » ne pouvait pas lui faire de mal. N'ayant pas de granit marin sur lui et ne maîtrisant pas le fameux haki de l'armement comme son père l'aurait souhaité, il ne pourrait donc rien faire s'il engageait un combat contre un adversaire comme celui-là. *Ce Lieutenant est complètement malade...* Dirait toutes personnes qui auraient ces données sous le nez, mais il était marine et ça ! Ça changeait toute la donne. Le fait d'avoir un devoir à accomplir qui était d'arrêter tous les malfrats, le poussait à agir ainsi. S'il devait laisser agir à leurs guises tous les malfrats ayant mangé un fruit du démon du même type que la canaille... Le monde était perdu.

Revenant à l'instant présent, les malfrats entourant la très recherchée Tsurumi Antherel avaient entendu les pas du marine et l'un d'eux, faisant face à la pirate, avait également dans son champ de vision le Lieutenant arrivant derrière.

-Oh Mer...

John ne lui laissa pas le temps de terminer sa phrase et s'élança dans le combat. Il décida d'effectuer un petit enchaînement qui n'est autre que la face cachée de la rose pour mettre toutes les personnes ici présentes au parfum. Son coup était un direct remontant quelque peu. Son objectif était de viser l'arrière de la cage thoracique de la demoiselle, comme ça s'il touchait son vrai corps il aurait une chance de lui briser quelques une de ses côtes et peut-être ébranler son rythme cardiaque si le coup était assez violent bien évidemment.

Hélas pour le marine, les effets qu'il recherchait ne vinrent jamais... Son poing transperça la demoiselle et alla se loger directement dans la mâchoire de l'homme qui avait préalablement ouvert la bouche. Ce qui l'envoya valsé quelques mètres plus loin, emporté par l'élan de son action, le Lieutenant fit volte-face et observa le corps de la demoiselle. Un trou était présent à l'endroit où son bras était passé ce qui le fit rire à pleine gorge.

« Bahahahaha ! Je sens que je vais bien m'amuser petite Tsurumi Antherel... Maintenant que tu es devant moi, je ne vais pas te laisser filer. Quant à vous deux ! Son regard se dirigea vers les deux malfrats toujours positionné autour de la petite canaille. Je vous conseille de prendre la poudre d'escampette pendant que vous le pouvez encore. Re-fixant la demoiselle, il se mit dans la position de la fleur épanoui. A nous deux... »

Le marine s'élança sur la pirate envoya une droite en direction de la tête de la jeune. *Peut-être que si je lui assène de nombreux coups à répétition ça marchera...* Une pensée certainement vaine, comment allait réagir la petite canaille ?!

PNJ

" Je la reconnais" !!!
Parce que le tourisme, ça craint Maf10

*Ils ne perdent rien pour attendre*

Voici ce que je pensai intérieurement , je buvais tranquille dans ce bars quand les marins vinrent se la jouer gardien de la justice . Ensuite , il y avait cette femme pirate là , son visage me disait quelque chose . Elle est... importante je ne sais plus pourquoi . Il s'agissait de Tsurumi Antherell , le logia de la glace , pirate à 40 millions de berrys , mais ce n'était pas ça . Un jours j'avais entendu l'un de mes supérieurs me dire quelque chose là dessus , mais je ne m'en souviens que très vaguement . La seul chose qui me revient , c'est que je ne doit sous aucun prétexte l'attaquer . Quoiqu'il en soit , il est temps de me mettre au boulot , mais avant ça , je me dois d'infliger une correction au beau gosse blond qui se croit tout permit sous prétexte qu'il est lieutenant . Alors ; j'empoignai ma bouteille de rhum , d'un violent coup sec je la brisai contre le rebord de la table , puis je m'avançai avec mon arme improvisé en direction de la sortie .

Ils étaient tout les deux faces à l'autre , le combat avait déjà commencé . Apparemment l'amiral semblait comme qui dirait être dans le caca . Un sans pouvoir contre un logia , étai t'il fou ? Finalement , je m'écartai un peu sans pour autant les perdre de vue , puis je sortit mon den den mushi , il fallait que je contacte mon chef de secteur pour lui communiquer la présence de la fameuse Tsurumi Antherell sur Baterilla , mais surtout lui dire qu'elle était entrain de se battre contre un lieutenant de la marine . Je composai le numéro , mais personne ne raccrocha , je laissai donc un message . Ensuite , je lançai à nouveaux un coup d’œil au combat , le lieutenant avait fait un trou dans le ventre à la pirate , normalement cela ne ferais rien , mais pour m'assurer de la défaite du lieutenant , je m'avançai discrètement derrière lui , puis m'élança pour le saigner avec ma bouteille de verre .

Pirate Confirmé

Mortal combat !

- Maman ! Pourquoi est que les hommes des fois ils se battent entre eux ?

- Je ne sais pas, pour se protéger je pense.

Non, ça ne pouvait pas être ça, c'était vraiment trop bête. Pour se protéger, on met les mains devant la tête ou une armure, mais on ne donne pas des coups-de-poing aux autres. La première fois que la petite Tsurumi s'était posé cette question, ce n'était pas en apprenant l'histoire des mers d'All Blues, pas plus qu'en observant les enfants de Loguetown jouer à la guerre, mais tout simplement en se baladant en ville. En observant avec de grands yeux les soldats défilant dans les rues, les pirates portant un pistolet au coin de la ceinture, ainsi que la multitude de canons disposés sur le port en cas d'attaque. Se demandant en quoi toutes ses armes étaient plus importantes qu'un croissant, qu'un pull ou qu'un livre, l'apprentie archiviste s'était creusé la tête pendant une bonne heure avant de crier grâce et d'aller poser la question à sa génitrice. Malheureusement, la réponse ne la satisfaisait pas vraiment et la gamine resta sur place à tenter de répondre elle-même à sa propre interrogation. Comme durant chacun de ces instants de réflexion, elle croisa les bras, retroussa son nez et inclina la tête. Non, décidément elle ne comprenait pas. Après un soupir venant du fond du cœur, elle haussa les épaules et oublia son dilemme avec cette insouciance propre à l'enfance. Du coin de l'œil, Tsurumi la mère avait observé sa fille tenter de répondre à une question bien précoce pour son jeune âge et couvrait de sa main son sourire afin d'éviter qu'elle remarque ce dernier, ce qui n'aurait pas manqué de la vexer. Mais malgré tout ses efforts, son amusement avait été remarqué et avait bel et bien marqué la petite susceptible qui rougissait déjà. Non pas de colère, mais de honte. Après tout qui était-elle pour se prendre déjà pour une grande philosophe ? Cet incident, elle l'avait bien rapidement oublié. Cela faisait déjà plusieurs années que l'adolescente était partie trouver et interroger sa mère et aujourd'hui encore elle faisait preuve de prétention. Dans une ruelle de Baterilla, éclairée par la faible lueur de la lune aidée péniblement par quelques lampadaires, l'archiviste faisait face à John Mazashi, lieutenant de la marine. Comme si elle pouvait vaincre un lieutenant de la marine. Seulement, elle n'avait pas le choix. D'une part parce que si elle ne se battait pas elle finirait sans aucun doute en prison ou pire. D'autre part parce que Tsurumi tenait le gouvernement pour responsable du massacre de sa jeunesse ainsi que de son avenir et qu'il était hors de question qu'elle courbe une nouvelle fois l'échine devant l'un de ses représentants. Et enfin, parce qu'elle comptait bien réussir à réaliser son rêve, à savoir : rentrer dans les livres d'histoire. Bien que pour l'instant ça soit mal parti. À tout cela s'ajoutait le fait que son adversaire n'était pas particulièrement courtois. Il venait quand même de lui traverser le corps pour enfoncer son poing dans les dents d'un bandit. L'archiviste ignorait si lui faire un trou dans le thorax était volontaire ou non, mais dans tous les cas c'était une bonne nouvelle pour elle. En effet, soit le dénommé John considérait que le pouilleux qui venait de s'effondrer représentait une menace supérieure à celle de la pirate, soit il ne maitrisait pas encore le haki, ce qui lui conférait un immense avantage. Lorsque le marine dit aux deux autres de filer, la jeune femme crue avoir sa réponse, mais alors qu'il se remettait en position de combat, le doute s'inséra de nouveau en elle. Pourquoi continuait-il à l'affronter s'il ne pouvait même pas la toucher. Peut-être qu'il s'agissait tout simplement d'une ruse. Elle avait eu l'occasion de lire des ouvrages ou d'entendre des racontars à propos des fluides, de leurs effets et leur utilisation. C'était succin certes, mais elle était à peu près sure que l'activation de cette capacité était volontaire. Le blond voulait certainement lui faire croire qu'il était inoffensif jusqu'à ce qu'elle baisse sa garde et là, BAM ! Il profiterait de l'occasion pour l'assommer et la conduire tout droit en prison. Mais elle ne tomberait pas dans le panneau, le moins qu'on puisse dire c'est que sa première défaite à Loguetown lui aura servi de leçon, à propos de ces hommes et du haki. Le temps n'était plus à la réflexion. En effet, le marine venait de briser sa garde pour lui assener un coup. L'adolescente avait bien l'intention de l'esquiver, mais il semblait qu'elle eut sous-estimé la vitesse du combattant, si bien qu'avec le poing du marine partit un bout de son visage. En plus d'être particulièrement glauque, cela avait le don de lui rappeler à quel point elle était dénuée de tout talent pour le combat. * Allez, relativise ma vieille, tu as quand même de la chance dans ton malheur. * Tentant avec peine de faire preuve d'optimiste malgré son naturel plaintif, Tsurumi notait avec satisfaction que non seulement pour ce coup-ci le marine n'avait pas utilisé le haki, mais qu'en plus de la glace avait partiellement recouvert le bras qui venait de la frapper. Autant profiter de l'occasion. Sans attendre que son faciès se soit totalement recomposé, elle saisit le membre congelé de John tout en se baissant pour le faire passer par dessus son épaule. Du moins, c'est ce qu'elle comptait faire. À peine la pirate eut-elle saisit son bras qu'un nouveau protagoniste fit son apparition. En faisant son mouvement, elle s'était ouvert un nouveau champ de vision et pouvait maintenant s'apercevoir que derrière le soldat se tenait un inconnu qui levait vaillamment ce qui devait être un reste de bouteille en verre. L'archiviste ravala rapidement sa surprise pour se reconcentrer sur son combat. Au lieu de poursuivre sa première action, elle préféra se libérer les mains pour reculer un peu et se tenir à distance des deux hommes, de toute façon, ils devaient chacun avoir anticipé ses prochains mouvements. À première vue, le second ne semblait pas vraiment lui vouloir du mal. À première vue seulement. Bien sur la jeune femme aurait préféré pouvoir accorder sa confiance d'instinct, elle en rêvait même. Mais c'était impossible. Trahis dès sa plus tendre enfance par le gouvernement, puis par quelques-uns de ses associés, un homme-crabe qu'elle ne connaissait même pas, le tavernier, la vieille, un bon nombre de civils, sans oublier toutes les fois où elle avait été piégée, que ce soit par un chasseur de primes, la marine ou encore l'homme à la pipe, Tsurumi ne s'en sentait plus vraiment capable. Bref, pour le moment, elle se contenterait de surveiller ses actions. Elle avait déjà suffisamment d'ennuis comme ça pour se permettre de se mettre un nouvel ennemi sur le dos en l'attaquant dans le doute. C'est à ce moment que la jeune femme eut un éclair de lucidité : pourquoi ne pas tout simplement lui demander ? Bien évidemment, elle appréhenderait la réponse avec de la réserve, mais cela pouvait tout de même lui donner une petite indication, elle parviendrait surement à déchiffrer les mimiques de l'inconnu pour savoir si oui ou non il était en train de mentir. Tsurumi se rendit compte que cela faisait déjà un bon moment qu'elle était restée inactive et que si elle avait eu la chance de ne pas être attaquée pendant ce temps, cela pouvait changer à tout moment. L'archiviste ne comptait pas tenter plus longtemps le destin. Décidant enfin de se remuer un peu les miches, elle se rapprocha de son adversaire pour remonter violemment son genou dans la partie la plus sensible de son anatomie tout en lâchant sa question à la volée.

- Dis moi, tu es du coté du gouvernement ?

Sans attendre la réponse à son interrogation, la petite curieuse continua à attaquer. Ses mains n'avaient pas fini de se refermer que déjà un lampadaire entièrement fait de glace était venu se placer entre ces dernières. Lampadaire qu'elle s'empressa de diriger vers le visage du blond. Elle ne sut pas si elle l'avait touché car dans son élan l'attaquante avait oublié de regarder où elle mettait les pieds et glissait à présent sur une fine couche de glace dont elle était sans aucun doute à l'origine. C'est ainsi que, victime de ses propres capacités, la jeune femme se retrouva les quatre fers en l'air avec un sacré mal de tête. Toutefois sa chute lui permit de s'apercevoir que les sbires du lieutenant les avaient rejoints et sortaient déjà leurs armes. Cette vision déclencha chez elle une impressionnante montée d'adrénaline. Elle s'empressa de se relever pour s'éloigner une nouvelle fois de son adversaire. Hors de question de se retrouver coincée en étau entre le blond et les marines. Dans un unique mouvement, elle matérialisa une route de glace et s'élança dessus, profitant du trajet pour former un magnum slash autour de chacune de ses mains. Elle utilisa son élan pour en saigner deux et comptait bien faire de même avec le reste, malheureusement celui-ci eut tôt fait de l'encercler puis de la repousser vers les deux blonds, la mettant exactement dans la situation qu'elle voulait éviter. Semblant être décidément attirée vers John, c'est sur lui que la pirate choisit de poursuivre ses attaques. Après tout, il fallait bien qu'elle termine ce qu'elle avait commencé. Tsurumi commença par viser le visage du lieutenant et lança son bras vers se dernier qui ne prit même pas la peine d'esquiver. Pourquoi l'aurait-il fait ? Deux de ses sbires venaient tout juste de trancher les bras de la pirate. Elle se baissa pour esquiver un coup de sabre. S'il ne pouvait pas la tuer, il pouvait en revanche la ralentir et l'archiviste perdait déjà suffisamment de temps à attendre que ses mains se rematérialises. Dès que ce fut fait, elle les plaça au sol pour immobiliser les deux marines qui l'avaient amputé avant de matérialiser de la glace autour de ses bras pour leur trancher les jambes. Une fois que se fut fait, l'adolescente se remit en garde face au lieutenant. * Pourquoi il met autant de temps à répondre l'autre derrière ?* En tout cas, elle n'allait pas l'attendre. Sans réfléchir à la simplicité de son attaque, elle lança sa main vers le torse du lieutenant.

Lieutenant

Un nouveau marine fait son entrée! La Lieutenante Tia H. Lioness!

Appuyer sur la rambarde tu regardais les vagues s'écraser contre la coque du bateau en rythme régulier. Captiver par leurs mouvements tes paupières commencèrent tout doucement à se refermer, s'engagea alors une lutte entre toi et ta fatigue. Les yeux mi-clos, ta tête se faisait à son tour de plus en plus lourde, et ton corps ne voulait qu'une chose, s'affaler sur la barrière en bois mais il était hors de question. Comme pour t'achever ta bouche laissa échapper un bâillement que personne n'eut vu heureusement, lâchant volontairement un soupire cette fois, tu essayas de trouver un compromis avec ton corps terriblement fatigué et vous vous en êtes arrivés à cette conclusion : Tu fermerais les yeux une petite minute, histoire de te reposer un peu, et en échange celui-ci te ficherait la paix. Enfin d'accord tu t'exécutas. Malheureusement ce vil corps t'avais eu!
Ce n'est qu'une dizaine de minutes plus tard que tu te rendis comptes de la supercherie, levant brusquement la tête, entre temps tes hommes qui t'observaient avaient longuement hésité à te réveiller ou pas et pour finir c'est une mouette de passage qui trancha et te réveilla grâce à son crie strident. Planquant ta main sur ton visage, tu te résignas à écouter l'enveloppe dans lequel tu es hôte.
Celui-ci t'amenas donc dans ta cabine dont tu pris soin de verrouiller la porte une fois à l'intérieur pour pouvoir retirer ton poitrail sans te faire épier. Tu es peut être la supérieur de tous ces hommes mais cela n'empêche que leur nature fait que de temps lorsqu'on leur offre une belle vue ils en profitent, et comme tu n'es pas vraiment d'humeur... Non pas que ça t'amuse de jouer avec leur hormones! Loin de là! Homme ou femme ce n'est pas ton problème sauf que dans ton état actuelle voir l'un d'entre eux baver sur cette vision t'énerverais plus qu'autre chose.
Bref bien allonger ton corps fut bien content de s'être rebellé, il faut dire que la veille tu lui en avais beaucoup demander. Tu avais planché toute la nuit sur tes dossiers afin de les boucler pour aujourd'hui, tu avais pas mal de chose à rendre à tes supérieurs dont des documents important pour ton transfert car tu allais définitivement changer de flotte. Tes hommes ne faisaient que t'accompagner jusqu'au QG de South Blue afin que tu puisses rejoindre tes nouveaux compagnons.
En effet après ta première mutation, tu t'étais retrouvé ici avec eux et bien que tout apprécie tous ces braves matelots que tu as côtoyé pendant de long moins, à part un peu plus d'expérience tu n'avais pas gagné grand chose mais tu pouvais quand même les remercier de t'avoir "parler" du Lieutenant Mazashi.
En effet c'est en laissant traîner une oreille sans le vouloir que tu les entendis parler de lui.
D'après eux le Lieutenant était un homme prometteur avec pas mal de pas mal d'exploits à son actif, intéressée tu te dis donc que tu ne pourrais que progresser au coté d'un tel marine et demanda à rejoindre son équipage.

Le bateau tanguait doucement te berçant dans ton sommeil lorsqu'il s'arrêta brusquement. Presque jeté par terre, tu agrippas ton lit par réflexe afin de ne pas tomber, puis te redressa, te lava et enfilas ton poitrail afin de voir ce qui se passait.
Une grande agitation régnait sur le pont, certains courrait partout alors que d'autres regardaient dans tous les sens dans l'espoir de trouver la cause de cet arrêt mais en vain, c'est ensuite que le capitaine intervint, il donna ses ordres aux ingénieurs qui les mirent aussi tôt à exécution. Quelques minutes plus tard le verdict tomba.

- Lieutenant j'ai le malheureux de vous annoncer que le gouvernail ne répond plus. Apparemment celui-ci aurait été endommager lors d'une précédente mission et vient, comme je vous l'ai dit, de nous lâcher.

- Pensez pouvoir le réparer?

- J'en doute fort Lieutenant mais nous allons faire notre possible, au cas ou j'ai pris l'initiative de contacter le QG et leur avons demander un autre bateau pour escorter afin que votre arrivé ne soit pas trop retardée.

- Bien je vous remercie.

Cette situation ne t'arrangeait vraiment pas mais que faire? Tu ne pouvais pas les aider et tu te résolues donc à continuer ta sieste, c'était la meilleure solution. Une fois de retour dans tes quartiers tu rejoignis donc à nouveau ton lit mais le sommeil ne te prit pas. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir essayer... Tu te relevas donc encore une fois et attrapa deux dossiers qui traînaient sur ton bureau. Il s'agissait justement de ceux du Lieutenant Mazashi et d'un certain Sergent Takumi, et bien installé dans ta chaise, tu en commenças la lecture.
Déjà en voyant le Lieutenant sur la photo celui-ci avait l'air d'avoir une bonne carrure. Pratiquant la boxe, se style était intéressant puisqu'on ne pouvait frapper avec les jambes ce qui donne à première vue, une palette de technique peu divers mais l'être humain est plein de ressource et l'on ne sait jamais à quoi s'attendre avec lui. Vingt-quatre ans, non-utilisateur de fruit du démon. Mais plus important encore, il avait stoppé une rébellion qui eu lieu à la prison de South Blue. Très prometteur! Par contre son objectif était... comment dire... peu glorieux... ce qui te déçus un peu.
Tu passas ensuite au dossier à ce fameux Sergent Takumi, seize ans seulement avec la particularité d'être un cyborg et ayant comme but de devenir un héro, cet équipage promettait d'être intéressant!
Reposant les dossiers sur ton bureau tu décidas de refermer tes yeux et t'endormis enfin.

Quelques heures plus tard, un jeune mousse frappa à ta porte avec beaucoup d'insistance te sortant de tes songes.

- Veuillez m'excuser pour le dérangement Lieutenant mais on m'envoie vous prévenir que votre nouvelle escorte est arrivée.

Tu hochas la tête en guise de réponse puis le mousse te fit le salue militaire avant de repartir aussi vite qu'il est venue sans prendre la peine de refermer la porte derrière lui...
Le temps de ressembler tes affaires et tes dossiers soigneusement préparés la veille, tu montas également sur le pont et rejoins ta nouvelle escorte. Les traditionnels présentation et hop! Vous tu étais repartis!
Mais à peine à bord, l'escargophone du capitaine sonna, étant assez éloignée du capitaine tu n'entendis pas tout mais...

- ... Une présence pirate a été signalé sur l'île de Baterilla, le Lieutenant Mazashi c'est porté volontaire pour y aller...

- La Lieutenante Lioness se trouve à bord, nous l'envoyons le rejoindre, puis il raccrocha et se tourna vers toi, Lieutenant...

- J'ai entendu allez y.

- Très bien. Changement de programme matelot! Faites cape sur l'île de Baterilla!, annonça t-il à ses hommes qui répondirent en coeur...

- A vos ordres Capitaine!

Et enfin, après tant de perturbation l'île se faisait visible à l'horizon malgré le soir qui venait de tomber.
Au port un autre groupe de marine, ils avaient déjà commencé le travail, le bateau pirate était détruit et l'équipage qui se trouvait à bord était probablement déjà mort ou arrêté. Sans attendre que ton bateau finisse de complètement accoster tu allas à la rencontre de l'autre groupe.

- Je me présente Lieutenant Tia Lioness, j'étais censé vous rejoindre ce matin. Quel est l'état de la situation?

- A ce qu'il parait le Lieutenant John serait tombé nez à nez avec la pirate, logia de glace Tsurumi Antherel et l'affronterait en ce moment même!

- Savez vous où le combat à lieu?

- Non Lieutenant!

- Tant pis.

Sans dire un mot de plus tu partis à la recherche de ton nouveau compagnon en ayant oublié que tu avais laissé ton escargophone dans tes affaires ce qui fait que quand tu voulus le contacter tu pestas contre toi même pour ce manquement mais d'un côté, si il se battait vraiment tu n'aurais fait que le déranger.
N'ayant alors d'autre choix que de courir vers les endroits stratégique lorsque tu tombas sur un chemin de glace sans aucun doute laisser par la pirate, et le suivit dans l'espoir qu'il t'amène au lieu de bataille.

Arrivée sur place, tu constatas qu'effectivement l'homme se battait bien contre le logia. Il n'était pas en position de force ça c'est sûr, il n'avait réussi qu'à faire un trou dans la pirate qui profita qu'il n'ait pas utilisé le haki pour répliquer et en plus de ça un inconnue se tenait derrière le Lieutenant avec d'après ce que tu voyais, l'intention de lui fracasser sa moitié de bouteille sur la tête. Pensant d'abord qu'il était un allié de la pirate, bizarrement la jeune fille stoppa sa contre attaque pour prendre de la distance et questionna l'inconnu pour savoir si s'était un marine ou pas mais fermement décidé à écarter toute menace extérieur pour vous concentrer sur le logia qui était une cible plus importante, et bien que l'homme soit éventuellement de votre coté tu ne voulus pas prendre de risque, se trouvant dans son dos, tu profitas de ton arrivée surprise pour utiliser une technique de l'"Atemi Waza". Visant le point vital se trouvant à l'oreille pour lui faire perdre l'équilibre, tu enchaînas ensuite avec les techniques du "Koshijustu" pour paralyser ses bras et ses jambes, avant d'enchaîner avec "Death Lock" pour sectionner le coup de la pirate été inutile, mais au moins cela aura l'effet de la surprendre.

- Lieutenant Tia Lioness. Veuillez m'excuser pour le retard.

(c) fiche par ocean lounge

Commandant

C’est la fin !

Son enchaînement percuta de plein fouet la saleté de pirate, le Lieutenant paru satisfait, mais ses coups ne lui avaient apparemment fait aucun dégât... John n'aimait pas les utilisateurs de fruit pour la simple et bonne raison qu'ils n'utilisaient que les capacités conférées par leur nouveau pouvoir et délaissé totalement l'attribut physique. A part les Zoans, qui selon lui, étaient les utilisateurs les plus dangereux. Les Para étaient les personnes avec le plus de potentiel et les logia les plus agaçants parce qu'il ne pouvait tout simplement pas les toucher.
Quelque chose intriguait le jeune marine, à chaque fois que celui-ci portait un coup et touchait la petite canaille, un air de surprise se dessinait sur son visage. Comme si elle s'attendait à avoir mal ou par un quelconque moyen le lieutenant pouvait la toucher. Après tout, elle en avait déjà connu des escarmouches et n'était donc pas à son premier rodéo ! Lorsqu'elle avait affronté les amiraux sur Logue Town, Antherel avait certainement dû faire les frais du haki des grandes pointures de la marine. Cependant, John avait une autre idée derrière la tête, la jeune pirate venait de diriger son regard sur ses poings ... Sur ses mains étaient situées ses gants. Peut-être avait-elle pensée que du Kairouseki y était incrusté.
En effet, lorsqu'il voguait sur Grand Line il avait eu vent de cette fameuse pierre qui annulait les temporairement les pouvoirs des utilisateurs de fruit du démon lorsque la pierre rentrait en contact avec leur corps. Le Lieutenant avait également entendu que certains hauts gradés de la marine avaient justement accès à des armes où des pierres marines y étaient incrustées. Leur côte de popularité avait soudainement augmenté et étaient devenus plus efficace.
Ce moment d’inattention ne fut pas un cadeau pour le marine qui laissa échapper un juron, son regard tomba sur ses bras et il remarqua que de la glace y était parsemé un peu partout remontant jusqu’à ses coudes. La canaille profita du fait que le marine détourna son regard pour lui saisir son bras droit et le faire passer par-dessus son épaule. Celui-ci se glaça instantanément et était donc bloqué dans une position semi tendu. Etant dans une position vulnérable, il crispa tous les muscles de son corps pour tenter de minimiser les conséquences qu’aurait une autre attaque de la pirate. Heureusement pour lui, celle-ci ne vint jamais et au contraire elle recula… *Wahou, depuis quand on s’arrête lorsqu’on est en position de gagner le combat ? Décidément je ne comprendrais jamais les pirates… *
Un son arriva jusqu'aux oreilles du marine et celui-ci jaillit immédiatement de ses pensées, il était particulièrement proche et cela ne lui laissait donc pas beaucoup de temps pour choisir ce qu'il allait entreprendre. Cela semblait au premier abord être un bruit de pas qui venaient de derrière lui, sans prendre le temps de tourner sa tête dans la bonne direction, John fit un petit pas chassé sur le côté. Seulement quelques centièmes de seconde plus tard, un homme jaillit à sa précédente position. John s'attendait à revoir un des deux compagnons ce celui qu'il avait percuté lorsqu'il avait préalablement traversé le corps de Tsurumi, mais ce ne fut pas du tout le cas. Son assaillant sortait de nulle part, il ne l'avait jamais vu auparavant, que lui voulait-il ?... Il était plutôt grand, cheveux court de couleur blond, des lunettes de soleil orange et la clope au bec partiellement fumé. Une chemise bleue avec une veste et un pantalon de costume blanc... *Un mini caïd* Se disait le Lieutenant. Il avait une bouteille cassée dans la main et s'en était servi pour tenter de blesser le marine, il avait bel et bien une dent contre l'officier. Peut-être était-il jaloux de lui, car en effet, ses cheveux courts d'une couleur blonde caca d'oie ne valaient pas la chevelure de gomina du boxeur ! Les soldats de la marine étaient à présent arrivés et s'étaient regroupés en formation serrée, le fusil à l'épaule, prêt à faire feu dès que leur supérieur leur ferait le moindre geste. John se tourna dans leur direction et leur posa une petite question.

« Oi, quelqu’un connait ce guignol ? »

« Non mon Lieutenant, mais Attenti… »

*BIM* Les yeux du boxeur faillirent quitter leurs orbitent pour aller se promener dans les ruelles sombres de Baterilla… La bouche grande ouverte, le Lieutenant posa un genou à terre, sa main encore valide tenait fermement ses bijoux de familles… Ou de moins, ce qu’il en restait. La petite canaille, profitant encore et toujours des moments d’inattention du marine pour porter un coup vicelard avait cette fois-ci touché le gros lot (uhu). La pirate venait de lui asséner un coup de genoux dans l’entre-jambe, même les hommes, par pur respect ne dirigeaient aucun coup dans cette direction… Seule une femme pouvait être capable d’effectuer un mouvement comme celui-ci… Un acte totalement prohiber et à ne réserver qu’en cas d’extrême urgence comme par exemple dans le cas où une demoiselle se sentirait menacé d’un viol ! Ce qui n’était pas le cas présent ! Pourquoi alors ?!

[color=#57496e- Dis moi, tu es du coté du gouvernement ?[/color]

Grâce au mouvement fourbe de son adversaire, John ne ressentait plus l’effet de froid qu’avait préalablement envahi son corps lorsque son bras s’était fait geler. Son sang bouillonnait dans toutes ses veines et artères, son rythme cardiaque s’était également accru, mais il avait mal… Très mal et pour le moment il ne pouvait faire aucun mouvement… Ses bijoux de familles ne le lui permettraient pas et ne voulant pas les perdre, le boxeur allait leur obéir.
Lorsque le Lieutenant remarqua que la canaille n’allait pas s’arrêter en si bon chemin. Il risqua un coup d’œil en direction du mini caïd pour observer ce qu’il allait faire, mais il arborait une expression de compassion pour le Lieutenant… Ce qui était très fortement compréhensible ! Lorsque son regard revint sur la demoiselle, il aperçut un lampadaire complètement gelé se diriger en direction de son visage. Il tenta d’effectuer un mouvement pour s’extirper de cette mauvaise passe, mais lorsqu’il fut debout sur ses deux pieds ses jambes chancelantes, le sol recouvert de glace et se prit une gamelle mémorable et atterrit sur le dos. Son bras de glace était dressé devant lui, le lampadaire le percuta de plein fouet terminant sa course dans le torse du marine. Grâce au choc, son bras droit venait d’être libéré de la prison glaciale dans laquelle il était retenu quelques instants auparavant. Cependant, la force du coup lui coupa momentanément la respiration et le Lieutenant resta donc allongé quelques instants reprenant doucement son souffle.
Lorsqu’il redressa la tête, il était déjà trop tard… Cette saleté de canaille primée s’en était prise à ses hommes. Cependant, ces têtes de nœuds étaient en train de protéger leur supérieur… Voyant qu’ils étaient en train de se faire décimer, John s’enragea et une colère noire monta en lui ! Il se remit sur ses deux jambes et serra les poings, bizarrement il n’avait plus aucune sensation de fraîcheur dans son corps. C’est pour ainsi dire tout le contraire, les cris de ses compagnons d’arme résonnaient dans sa tête… Il n’avait jamais été aussi énervé, en tant que représentant de la marine il ne pouvait pas flancher devant des malfrats de ce genre ! Il inspira un bon coup et se mit en garde, la logia s’avançait dans sa direction, la main tendu en direction de son torse.
Une petite lueur rouge émanait du corps du marine… La lumière était plus intense au niveau de ses bras, il voulait en terminer sur ce coup et c’était soit il clôturait le combat avec son coup, soit il allait perdre ! Et ça, il ne le pouvait pas, il fallait qu’il protège ses hommes au péril de sa propre vie !
Il ne chercha donc pas à esquiver le coup de la pirate et laissa donc sa main se poser sur son torse. La glace commença à s’installer et à prendre petit à petit de plus en plus d’ampleur. Hélas pour la canaille, le marine ne se préoccupa pas de son action et avait déjà armé son coup, pour l’illustration, il s’agissait de son coup de poing le plus puissant ! Yokohama pour être plus exact. Son poing enduit de cette petite lueur rouge percuta de plein fouet le corps de Tsurumi cependant, il n’eut pas le même effet que les autres fois. A cet instant présent, la sensation du toucher fut différente il ne percuta pas de la glace mais bel et bien le réel abdomen de la demoiselle. Ne s’arrêtant pas en si bon chemin, John redoubla d’effort et donna tout ce qu’il avait dans ce dernier coup. La pirate fut projeté en arrière et percuta la vitre de la maison qui se trouvait sur sa trajectoire de vol avant de finir sa course hors de portée de la vision du marine.
Une fois terminée, il regarda ses mains et pu apercevoir cette lueur qui lui avait permis de toucher son adversaire. *Le haki… Enfin je me rapproche de toi papa !* Cependant, le plus dur restait encore à arriver, apprendre à le maîtriser pour devenir quelqu’un de redoutable et de ce fait ne plus jamais perdre face à des saletés de Logia… Reprenant petit à petit ses esprits, il remarqua l’arrivée d’une belle blonde sur le lieu de l’escarmouche. Le peu de luminosité présente illuminait sa chevelure ainsi que son accoutrement de couleur blanche. John savait qu’il avait déjà aperçu ce visage quelque part, mais il ne se rappelait plus de l’endroit.

- Lieutenant Tia Lioness. Veuillez m'excuser pour le retard.

« Enchanté Mademoiselle ! Je suis heureux de faire votre connaissance Lieutenante et merci pour le coup de pouce. J’espère que vous ne l’avez pas tué, il faudrait que nous interrogions cet avorton histoire de savoir de qui il s’agit et de pourquoi il a tenté de lever la main contre moi. Si vous pouviez vous occuper de cela ce serait parfait ! Il retourna son attention en direction de ses hommes. Replis stratégique Messieurs ! Il faut qu’on soigne nos blessés ! Direction le navire, exécution !!

Commandant

Double post <3
Au vue des nombreuses absences ainsi que de la durée de ce Rp, le staff à décidé de débloquer les joueurs engagé pour qu'ils puissent continuer tranquillement de Rp dans leurs coins.
Pour faire simple :

-Marine: après avoir inspecter l'île et n'avoir aperçu aucun malfrats, ils retournèrent sur leur navire en direction du QG de South Blue.

Pirate : Vous vous êtes caché ou enfui, peu importe, vous n'avez pas été déceler par la marine lors de leur revu de l'île. Bon Rp !