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 Petit détour chez les marines. [Solo]

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Orlando Takeshi
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MessageSujet: Petit détour chez les marines. [Solo]   Petit détour chez les marines. [Solo] Icon_minitimeJeu 19 Sep - 21:07

Orlando VS La Marine" "





« Escadron 66, garde à vous ! Je tiens à me présenter, je suis le caporal Genkishi, on m'a chargé de faire de vous de vrai marine connaissant ni peur ni pitié. Vous êtes la prochaine génération, alors il est en mon devoir d'être intransigeant et de vous apprendre l'art du métier de façon réaliste, donc très sévère ! Pour commencer vous allez tous me nettoyer cette cour avec ces brosses à dent disposées à côté de moi. Si je vois l'un d'entre vous soupirer ou bien tirer une grimace, il sera chargé de nettoyer la façade du bâtiment, ai-je été clair ?! »
Pénible sensation qu’est de se sentir prisonnier, sentir que le destin met tout en œuvre pour vous faire tomber. Comment pouvait-on arriver dans des situations qu’on ne pouvait alors échapper ? Ce genre de moment qu’on aimerait pouvoir effacer, sauter. C’est-ce que pouvait ressentir Orlando en cet instant, alors que, muni d’une brosse à dent, commençait cette éprouvante mission qu’était de nettoyer la cour d’un partie qui n’était même pas le sien. Hélas, il n’avait guère le choix à en juger la situation, il ne pouvait rouspéter et se satisfaire du rôle qu’on venait de lui imposer. Mais pourquoi était-il contraint d’effectuer une telle tâche ? Dans une enceinte où il n’avait même pas lieu d’être ? Entouré d’hommes qui habituellement était jugé comme ses ennemis ? Pour la simple et bonne raison que le jeune homme avait été pris dans le rouage d’un destin bien moqueur. Quelques jours auparavant, celui-ci s’était endormi sur un bateau, ne daignant même pas regarder les couleurs hisser sur le mat. Il ne pouvait s’en prendre qu’à lui-même, son côté étourdie l’avait mené sur un bateau de marine, qui le chargea alors d’un titre en accord avec celui-ci : être marine. Il ne pouvait refuser ; un simple civil profitant d’un bateau pour y faire son nid, aurait été arrêté sur le champ ; et s’il avait avoué son véritable camp, la prison aurait été le dernier chapitre de sa courte vie. Peiner, ces tentatives de fuites étaient bien présentes, mais en vain, il ne put se libérer des chaînes de son mensonge et du embarquer avec eux à contre cœur. Alors, il décida de prendre son mal en patience et profiter de ce petit moment d’égarement pour drainer les quelques informations qu’il pourrait trouver au cœur même d’un QG de la marine ; un mal pour un bien. Rapidement, il découvrit l’homme chargé de son unité. Une légende parmi tant d’autre, il était décoré pour multiples actes de guerres, un personnage fort, qu’il ne fallait pas défier et Orlando en était lui-même conscient.

S’acharnant sur un sol glacial, s’écorchant les genoux à trop être accroupi, le jeune homme rejetait toute la rage qu’il avait accumulée jusqu’ici, sur une tâche un peu trop tenace à son goût. Mais l’heure à la réflexion était de rigueur, tout en frottant le sol, le révolutionnaire méditait sur un plan qui pourrait lui ouvrir les portes de la liberté. La seule possibilité qui lui vint en tête, était une échappatoire nocturne et trouvait cela, bien trop peu original à son goût et un peu trop risqué. Ce QG était connu pour être imprenable alors, allait-il pouvoir en sortir comme si de rien n’était, sans se faire remarquer par un garde, qui aussitôt à la vue d’une ombre, ne se gênerait pas à sonner l’alerte. Il devait prendre toutes ses probabilités en compte et établir un plan infaillible. Durant sa tâche, il releva légèrement la tête, posant son regard sur le caporal qui lui avait dicté son devoir. Celui-ci passait ses nerfs envers un soldat, qui venait de briser son outil de travail ; signe d’une lutte acharnée contre un sol qui ne voulait pas faiblir. Le caporal lui, ne semblait pas si fort que ça et était même très ridicule à voir. Une seule envie était maintenant présente dans l’esprit du jeune révolutionnaire, rencontrer ce vice-amiral, cette fameuse légende qui était chargé de toute l’unité et évaluer de lui-même si son titre lui avait été judicieusement décerné.

L’heure du dîner sonna enfin. À présent, Orlando patientait dans une file d’attente qui devait lui mener à son dîner. Pendant ce temps, il examina chaque soldat présent. Cet air qu’ils affichaient, démontrait amplement la fatigue qui avait accaparé leur corps, un seul désir à présent, allé se reposer dans les bras de Morphée. Orlando arriva très vite à son tour ; riz et boulette de viande, un repas peu satisfaisant pour une journée aussi exténuante, mais il se devait de faire avec. Le moment du repas c’était plutôt bien déroulé, calme et discipline régnant dans l’atmosphère, même si des fois quelques écarts de conduites étaient relevés, l’homme chargé de la surveillance rétablissait les choses. Orlando lui, s’était plongé dans sa solitude toute la soirée, cette même question qui lui revenait en tête « comment allait-il se sortir de là ? ». Même au calme, il n’avait pu trouver une réponse convenable, mais il ne perdit pas espoir. Pour le moment, il n’avait guère le choix, il allait devoir passer une nuit ici. Rien qu’à l’idée de devoir rester tout une nuit dans cette enceinte, lui fit de la peine, démontrant celle-ci par un simple soupire qu’il recracha à la suite d’une gorgée d’eau. Perdu dans ses pensées, il ne trouva même plus l’appétit nécessaire pour finir son bol et déposa ses baguettes, avant de brusquement se lever de table, tête baissée. Il prit alors marche en direct de la sortie, sous le regard ébahi des marines présents dans la salle. Pas à pas, la distance entre lui et la sortie se diminuait, et tout au long de son chemin, il pouvait sentir le regard des soldats posés sur sa personne, scrutant ses moindres mouvements tout le long. Très vite, un homme se dressa devant lui, faisant office de barrière entre lui et la sortie. Surprit, Orlando leva la tête vers cette homme. Il le reconnut, c’était le caporal chargé de son unité ; et il ne semblait pas content. En cet instant, plongeant son regard dans le sien, Orlando comprit très vite les pensées de l’homme face à lui. Il devait s’interroger sur les actes du révolutionnaire, qui avait osé sortir de table sans même en avoir l’autorisation.




« Où crois-tu aller ?! Je n'ai pas encore donné l'autorisation de se lever, en plus tu crois qu'après c'est d'aller au lit ?! Mon pauvre tu ne connais rien à la vie d'un marine, 23 heures sur 24, un marine travail dur essayant de relever tous les défis et de surmonter toutes les épreuves difficiles ! »


Faire pression ; c’est-ce qu’était en train d’essayer de faire ce pseudo caporal. Il n’avait pas la carrure d’un caporal digne de ce nom. Comme avait pu remarquer le jeune homme en début de journée, la personne en face de lui semblait très faible, alors il déduit la chose suivante : un tel poste, pour une personne ayant si peu d’envergure, lui avait sûrement été octroyé grâce à des pistons qu’il avait au sein des hauts rangs ; quelqu’un de la famille détenant un poste très haut gradé et ayant une quelconque influence. C’était la seule possibilité. D’autre, bien plus méritant, aurait dû être à sa place, mais non, avoir des contacts, passait avant les compétences, c’était donc ça la marine, plutôt décevant. Orlando blasé par les évènements, ne lui répondit pas tout de suite. Il bailla quelque peu, fit une légère esquive et passa derrière le caporal, avant de repousser les deux portes qui menaient vers l’extérieur. Les quelques mots du caporal, n’avaient pas eu l’effet voulu, celui-ci se sentant bafoué après l’affront que venait de lui faire Orlando. À son tour il prit la sortie et agrippa le blondinet par l’épaule afin de stopper sa marche. Orlando jeta un regard par-dessus son épaule, observant cet homme qui avait osé poser la main sur lui ; un léger sourire se dessinant sur son visage. Alors, il se tourna pour faire de nouveau face à son opposant, le caporal, et attendit une quelconque remarque de sa part. Quelques marines avaient profité de l’inattention du caporal, pour sortir à leur tour du réfectoire afin de ne pas perdre une miette de l’altercation qui se déroulait à cet instant. À présent, observé, le caporal se devait de montrer qui était le supérieur, et qui était le sous-fifre et ne se gêna pas pour mépriser le blondinet qui lui faisait face.




« Eh bien je vois que tu fais partie de ces personnes qui n'aiment pas être commandé alors, tu as mal choisi ton métier mon gars. Ici quelqu'un dicte les ordres et il y a de pauvres moutons comme vous qui les exécutent, c'est comme ça que ça marche. Mais étant donné que je suis un homme très compréhensible, je vais te laisser une chance. Je te défie en duel, si tu me bats, ce qui est peu probable, tu pourras aller te coucher... Mais si moi je te bats, tu seras le larbin de tout l'escadron jusqu'à la fin de votre formation, d'accord ? Il est bien normal si tu n'accept... »


« D'accord. »
Des cris stridents et harmonieux retentirent jusqu’aux oreilles des deux hommes, c’était les marines surpris devant la réponse du révolutionnaire. On pouvait lire de l’incompréhension sur le visage du caporal, lui qui ne devait sûrement pas s’attendre à ça. Hélas, ce qui était dit était dit, il ne pouvait plus maintenant faire marche arrière et se devait de montrer qui était le chef et donc le plus fort, il ne comptait pas perdre la face devant tous ses soldats. De son côté, Orlando était plutôt serein, le sourire toujours présent sur ses lèvres, il avait hâte d’entamer un combat, lui qui ne s’était pas battu depuis un moment déjà. Soudain, un silence pesant régna, les deux hommes commençant alors, une bataille de regard.

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Orlando Takeshi
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MessageSujet: Re: Petit détour chez les marines. [Solo]   Petit détour chez les marines. [Solo] Icon_minitimeDim 22 Sep - 18:19

Orlando VS La Marine" "

Orlando se trouvait à présent dans une cellule. La cause ? Un combat qu’il avait mené deux jours auparavant. Une lutte ne trouvant aucune réelle importance à son égard, l’homme qui était son opposant étant dépourvu de grande force. Face à un tel adversaire, se vanter aurait été légèrement déplacé ; il en était conscient. Suivant la victoire du révolutionnaire, le caporal décida de le punir pour l’affront qui lui avait fait et l’expédia directement en cellule. Sa fierté ayant été balayé ce même soir, sa réaction face à ça démontrait amplement qu’il en avait été psychologiquement atteint. Un homme dépourvu de fierté, ne pouvant répondre aux attentes qu’il avait lui-même fixé, ne pouvait à présent plus être considéré comme un homme ; depuis ce soir-là, le caporal n’en était plus un. Seul dans sa cellule, le jeune homme contemplait dame lune qui honorait de sa présence, ses rayons s’immisçant peu à peu dans la prison où jusqu’ici les ténèbres régnaient en maître. Comment en était-il arrivé là ? Lui qui pensait que son petit séjour chez les marines allait être ce qu’on appelle communément une balade de santé, le voilà aspiré dans les méandres d’un destin plus fort que lui. Ce soir-là, il ne songea qu’à une chose, sa fuite. Longtemps il avait réfléchit et il était persuadé d’une chose, seul une diversion serait la clé de son évasion. Alors, il plongea ses mains dans ses poches et y extirpa des objets qu’il avait préalablement disposés à l’intérieur. Un briquet, un fil de fer et une cigarette. Des objets qui en apparence ne lui seraient pas d’une grande aide et pourtant, de manière bien pensée, ces outils pouvaient devenir des armes redoutables.

Cependant, il y avait un quatrième objet : un mini den den mushi. Bien avant son arrivé sur cette île, ce petit escargophone encombrait déjà ses poches. Il lui avait été donné par J., un(e) ami(e) qui tout comme lui servait pour la révolution. Ils s’étaient rencontrés lors d’une mission qu’ils menaient conjointement et avait dès lors sympathisé. En réalité J. s’est vit endosser le rôle d’intermédiaire entre Orlando et ses supérieurs. Bien pratique lorsqu’Orlando voulait s’exiler, n’ayant pas ses ‘chefs’ sur le dos. Conscient qu’un tel fardeau pesait lourd sur les épaules de J., Orlando ne fit tout de même rien pour lui faciliter la tâche, lui qui vagabondait à son aise d’île en île, à la recherche d’un but quelconque. Il était fait ainsi et quiconque même des personnes étant persuadés d’êtres supérieurs à lui ne pouvaient le changer, tel un oiseau il allait là où bon lui semble. Le jeune homme avait à présent le regard dirigé vers l’escargot, scrutant celui-ci avec insistance. Quand soudain, il entendit du bruit provenant du couloir. Aussitôt, il remit tous ses objets en poche et s’allongea sur le matelas miteux qui lui servait de lit à coucher, attendant un instant. Des bruits de pas lourds retentirent jusqu’à sa cellule, celles-ci devenant de plus en plus imposantes, lui indiquant que la personne à l’origine de ce tapage nocturne, venait en sa direction. Puis, une silhouette se dessina à travers les barreaux, la luminosité de la prison étant que peu présente, Orlando ne put discerner correctement les traits qui formaient son visage, mais au vu de l’apparence de cet homme et au fier uniforme qu’il arborait, il comprit que ce n’était qu’un simple marine parcourant sa ronde. Après quelques instants, l’homme reprit sa route sans émettre aucun mot, laissant le jeune blond embrasser cette solitude qui l’avait accaparé.

Le révolutionnaire attendit quelques instants avant de ressortir les objets qu’ils avaient emmagasinés dans sa poche. Aussitôt son combat de regard repris avec un den den mushi qui ne semblait pas vouloir faire honneur de ce petit bruit très agaçant qui annonçait le venu d’un appel. Alors, il attendit ; ses yeux ne daignant pas faiblir, même avec une fatigue rongeant au plus profond son jeune corps. Soudain un son très commun vint résonner jusqu’aux creux de ses oreilles : ‘pulupulupu…’. Ce son lui indiquant cette chose qu’il attendit toute la soirée ; ainsi que depuis ces deux derniers jours. De hâte, il décrocha et entendit la voix de son ami(e) J. et cela lui mit du baume au cœur. Puis, J. lui expliqua la situation et ce que les supérieurs avaient chargés de faire à Orlando. Attentif, celui-ci n’en perdit pas une miette et acquiesça à chaque pause que marquait son ami(e). Lorque J. eut fini, un fin sourire se dessina sur le visage du blondinet et celui-ci lui répondit tout simplement.



« Compris. Je me charge de ça… »

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MessageSujet: Re: Petit détour chez les marines. [Solo]   Petit détour chez les marines. [Solo] Icon_minitimeVen 27 Sep - 16:30

Orlando vs La marine

Depuis peu le jeune homme avait fait du chemin, une route parsemé d'embuche qui le conduisit directement en cellule. Cette malchance qui s'était accaparé de son être depuis sa plus tendre enfance, ne semblait pas vouloir le délaisser. Pourtant, depuis il avait pris conscience, qu'il pouvait aisément tourner cette malchance en son avantage ; à vrai dire, il savait exactement comment provoqué cette malchance et la modeler à sa façon pour que celle-ci au cours du temps prenne simplement la forme d'une chance dite insolente. Son détour chez les marines, n'avait été qu'une succession de plan qu'il fit passer pour une simple malchance, mais depuis le début il comptait infiltrer leur base. S'endormir dans un bateau n'étant pas le sien sans même prendre connaissance à qu'il appartient ; personne avec un peu de bons sens ne pourrait faire une telle erreur, sauf si depuis le début c'était son unique but : s'endormir sur un rafiot étant la propriété de ses ennemis et se faire passer pour tel. Rejoindre un escadron avec un caporal ayant fort caractère et détestant la défaite d'après des rumeurs qui circulaient sur toute l'île et défié celui-ci pour porter atteinte à son honneur. Le seul résultat de tout ceci, était bien évidemment l'enfermement. C'est ce qu'avait toujours voulu Orlando, depuis le début ; un plan pensé et exécuté à la perfection, c'était l'une des qualités de celui-ci, qu'appréciaient ses supérieurs.

Sa petite conversation avec J. venait de prendre fin ; à présent le seul obstacle qu'il pouvait venir à sa rencontre était la serrure d'une cellule ne daignant pas s'ouvrir afin de libérer le jeune homme enfermé dans ce trou à rat depuis près de deux jours. Orlando, qui jusqu'à maintenant était couché sur son matelas, se redressa et se dirigea vers les barreaux qui lui privaient d'une liberté qu'il lui était dû. Arrivé devant celle-ci, il plongea sa main dans l'une de ses poches, où il avait pris soin de placer les objets de tout à l'heure et y extirpa le fil de fer qui s'y trouvait. Avec cette petite tige en fer qui allait dans quelques instants devenir la clé de sa libération, il fit une petite boucle qu'il vint insérer dans la serrure, avant de jouer avec celle-ci. Après quelques minutes, qui en devenait un peu trop long à son goût, son impatience arrivant à ses limites ; un léger bruit se fit entendre, comprenant par la suite que la serrure venait de céder sous ses mains expertes. Il poussa légèrement la porte, constatant avec joie, qu'il avait réussi. Ne voulant pas s'attarder dans cet endroit, il quitta sa cellule prenant la direction du centre d'information du Quartier général. Il ne lui fallut que très peu de temps pour rejoindre l'aile où toutes informations concernant les évènements de cette île, ainsi que des îles aux alentours, étaient logées.

Chose qu'il n'avait pu prévoir, était les gardes poster devant la salle, arme en main ; attentifs. Il resta quelques instants, sur sa position, un mur lui offrant la protection dont il avait besoin. Orlando devait méditer sur ses prochains agissements. Il n'avait guère le choix en et instant, il ne pouvait plus se donner la peine de perdre son temps dans cette enceinte. Alors, n'hésitant pas une seconde, il se mit à courir vers eux, profitant de l'effet de surprise, arrivant à une distance convenable pour sauter sur le premier, pied en l'air, lui assénant un coup en pleine tête. Ne pouvant se laisser un moment de répit, il enchaîna en attrapant l'arme du second, qui l'avait mis en joue, et lui arracha celle-ci. Le garde expérimenté, tenta de frapper dans les côtes du révolutionnaire, mais fut aussitôt paré, Orlando contre attaquant par la suite avec un uppercut dans le menton ; assommant ainsi son second opposant. Les deux gardes hors d'état de nuire, laissait à présent la chance au jeune homme de pénétrer dans la salle à la recherche d'information qui pourrait lui être utile à lui, ainsi qu'à la révolution ; même s'il en doutait énormément.

Une fois dans la pièce, il balaya du regard celle-ci et aperçut au loin un ordinateur qui lui serait d'une grande utilité. Il se dirigea alors vers celui-ci dans le but de pirater tout le système et d'implanter directement un virus à la source, donnant ainsi la chance à la révolution de suivre en direct tout agissement de la marine sur les mers d'East Blue. Se plaçant face à l'ordinateur, il alluma celui-ci et commença la chose dont il était doué : le piratage. Il ne lui fallut que très peu de temps pour entrer dans le système et deux fois moins pour y insérer son virus. Quand il eut fini, il replongea sa main dans l'une de ses poches pour y prendre son mini den den mushi et rappeler J. qui lui servait aussi de soutien lors de cette mission. J. lui expliqua alors, qu'une fois le virus implanter, Orlando se devait de détruire toute l'installation pour effacer toute trace de son passage. Ce genre de méthode n'enchantait jamais le blondinet, mais il était dans son devoir de le faire.

Pour mener à bien son petit attentat, il allait devoir trouver un moyen pour tout faire exploser. Pendant quelques instants il cogita sur la chose ; détournant son regard sur l'ordinateur qu'il lui avait servi il y a peu, il eut un éclair de génie. Il allait utiliser celui-ci pour créer une petite bombe artisanal, qu'il allait faire exploser ici même. Un léger sourire se dessinant sur son doux visage, il ne perdit pas de temps et démonta l'ordinateur, assemblant les pièces par la suite pour concevoir son engin. Après quelques minutes, il arriva enfin à son terme ; un même rictus arborant son visage.



Journaliste : « Hier soir, une explosion est venue ravager une partie du Quartier Générale de la marine de Shelltown. Nous ne connaissant pas encore la réelle cause de celle-ci, mais il se pourrait bien être un coup des révolutionnaires. Pour le moment nous n'avons pas connaissance du nombre de blessé, beaucoup de marine toujours prisonnier sous les décombres de la bâtisse. Quelques témoins de la scène, jurent avoir vu la veille, un oiseau de feu s'extirper des flammes causées par l'explosion, avant de disparaître au plus haut dans le ciel. Nous vous tiendrons de l'avancer de cette enquête... »

The End
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